Maire de Tresques et vice-président du conseil départemental, Alexandre Pissas profite du confinement pour rattraper son retard dans ses expertises judiciaires. Le socialiste s’accorde toutefois quelques balades avec son chien, Jokari. 

Seul en lice, le maire de Tresques depuis 19 ans n’a pas eu de mal à se faire réélire le soir du 15 mars. Sa victoire aura toutefois été de courte durée. Trois jours après le premier tour des élections municipales, le président de la République a renforcé les mesures de confinement. Du coup, « je passe une heure en mairie par jour pour régler les affaires courantes. Le reste du temps, je suis chez moi », confie le sexagénaire.

Chez lui, le docteur Pissas (Alexandre Pissas est chirurgien viscéral, ndlr) a des expertises « judiciaires à fournir pour le tribunal de Marseille et cette période de confinement me permettra aussi de ranger tout mon bordel. » Au téléphone avec le SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) qu’il préside, l’élu socialiste n’a pas remarqué de baisse d’activité « même si l’on prévoyait d’être moins sollicité. »

En attendant le retour de son épouse, partis à Grenoble pour aider son fils à tenir sa pharmacie, Alexandre Pissas reste serein : « Je pense que le Gouvernement ne pouvait pas faire autrement pour endiguer cette épidémie. » Son temps libre, il le consacrera aux chaînes Histoire ainsi qu’à la lecture, notamment en relisant L’Éthique de Spinoza. Entre deux émissions ou deux chapitres, il promènera Jokari, son compagnon à quatre pattes, précieux en cette période de confinement.

CM

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