Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 25.11.2019 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 2164 fois

DIMANCHE MUNICIPALES À Manduel, Jean-Jacques Granat veut confirmer son élection

Jean-Jacques Granat, maire de Manduel, a été élu au second tour en 2014 avec 62% des voix (Photo : Coralie Mollaret)

Élu maire en 2014, ce fidèle de Jean-Paul Fournier brigue un deuxième mandat. Face à lui, deux opposants : le suppléant du conseiller départemental du canton, David-Alexandre-Roux et David Guiot, ex-conseiller municipal.

À dix kilomètres au sud-est de Nîmes, les municipales manduelloises s’annoncent passionnantes. Gare TGV, zone d’activité économique et trois candidats d'ores et déjà déclarés… Les 6 000 électeurs de la commune n’auront pas de mal à percevoir les enjeux du scrutin. De quoi promettre une belle participation.

Le maire candidat à sa succession

Maire sortant, Jean-Jacques Granat vient de déclarer sa candidature. L’édile a distribué, ce samedi, une lettre « Manduel, mon village : gardons le Cap ! » Élu depuis 1995 au conseil municipal, d’abord dans l’opposition puis comme adjoint du maire Marie-Louise Sabatier (2001 à 2008), l’ex-membre Les Républicains est expérimenté.

Il a aussi un autre avantage : son bilan. Le sortant s’enorgueillit de la réfection du cours Jean-Jaurès pour 2 M€ (le budget d’investissement de la commune étant estimé à 4 M€), de la création d’un parking de 180 places, de la Maison des associations ou encore du désendettement de la commune (6,3 M€ en 2014 à 5,6 M€ en 2019).

« J’ai frappé à toutes les portes pour décrocher des subventions », confie ce proche de Jean-Paul Fournier. Malgré son amitié pour le maire Les Républicains de Nîmes, le Manduellois s’immisce le moins possible dans la guerre qui oppose ce dernier au président Centriste de Nîmes métropole, Yvan Lachaud. Un président « qui m’a ouvert le robinet pour les fonds de concours. » Alors forcément... 

Deux opposants en campagne

À 34 ans, ce proche du maire de Marguerittes se lance dans la bataille des municipales à Manduel en 2020 (Photo : droits réservés)

Face à lui, deux candidats sont en campagne depuis plusieurs mois. Parti le premier, le suppléant du conseiller départemental William Portal, David-Alexandre Roux. À 35 ans, ce juriste souhaite incarner Un nouveau souffle pour Manduel. Pour ce faire, il tacle sans ménagement la gestion Granat : « Manduel est dans un état pitoyable ! (…) Le village n'a pas d’infrastructures dignes d’une ville de 7 000 habitants contrairement à Marguerittes ou Bouillargues. » Et de proposer : « une vision rénovée et non archaïque. Si je suis élu, je nommerai une femme première adjointe », expliquait-il à Objectif Gard. Une place qu'il entend désormais confier à Christelle Accoley, infirmière libérale.

Le candidat est soutenu par un certain Gérard Rival qui avait récolté 37% des voix au second tour (Droits réservés)

Un autre se voit aussi calife à la place du calife : David Guiot, 51 ans et ancien conseiller municipal (2008-2014) qui a lancé le mouvement Unissons-nous pour Manduel. Le quinquagénaire est soutenu par un certain Gérard Rival… L’ennemi politique numéro 1 de Jean-Jacques Granat contre qui il a porté plainte à deux reprises. David Guiot, lui, met en avant l'engagement de sa famille dans la vie publique : « mon grand-père, maire de Manduel dans les années 60. » Concernant ses ambitions pour le village, le candidat compte « répondre à de nouveaux enjeux : maîtriser le développement de la commune, favoriser le vivre ensemble, quelque peu malmené ces dernières années. »

Gare TGV et zone d’activité économique

Outre ces candidats distincts, les municipales se caractérisent à Manduel par de forts enjeux. L’ouverture de la gare TGV en décembre, l’avènement de Magna Porta ou encore le passage en Communauté urbaine que propose le candidat aux municipales nîmoises, Yvan Lachaud. 

« Le passage en Communauté urbaine, pas question ! Les maires perdraient leur pouvoir d'urbanisme. Ce qui nous concerne particulièrement à Manduel », relève Jean-Jacques Granat, opposé fortement à la création de logements dans la zone d'activité qui entoure la gare TGV : « nous ne voulons pas faire un village bis mais conserver et renforcer le cœur du village. » Une ligne sur laquelle semblent être nos trois candidats manduellois. 

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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