Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 08.02.2022 - thierry-allard - 3 min  - vu 2553 fois

FAIT DU JOUR À Bagnols/Cèze, le GEIQ, un tremplin vers l’emploi qui recrute

L'équipe du GEIQ industries de Bagnols, emmenée par sa directrice Pauline Ruy (à G.) (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

D’un côté, il y a un secteur, l’industrie, qui recrute. De l’autre, un public souvent éloigné de l’emploi. Pour faire le lien entre les deux, il y a le GEIQ industrie Gard vallée et delta du Rhône, à Bagnols/Cèze. 

Le GEIQ, pour Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification, est une association pilotée et gérée par ses entreprises adhérentes. Celui de Bagnols fait partie de la fédération nationale des GEIQ. « Nous avons une mission spécifique : répondre aux besoins des entreprises en recrutant des personnes en alternance avec l’objectif de leur permettre d’obtenir une qualification et une sortie vers l’emploi durable », résume la directrice du GEIQ industrie, Pauline Ruy. 

Crée en 2008 à l’initiative d’Areva et de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie, l’association cherche à « élargir le champ du recrutement et accompagner les salariés tout au long du contrat qui les lie avec le GEIQ en faisant de la coordination du parcours, en réglant certaines problématiques sociales », poursuit la directrice qui l’affirme : « On ne va pas chercher des compétences. » 

Le champ des compétences est couvert par les parcours de formation mis sur pied par le GEIQ. « Nous allons former les personnes, note Pauline Ruy. Dans l’industrie les postes nécessitent d’avoir une certaine rigueur, ce sont ces savoir-être que nous allons chercher quand on recrute. » Et le GEIQ recrute large, tant en âge, ses salariés ont entre 19 et 58 ans, qu’en profils. 77 % est considéré comme public prioritaire, dont 45 % sont chômeurs de longue durée, 51 % des femmes accompagnées ou encore 18 % en situation de handicap. 

Et ça marche : le GEIQ compte actuellement 65 personnes sous contrat de professionnalisation d’entre 6 et 24 mois placés dans ses 25 entreprises adhérentes, et jusqu’à 90 personnes passent par le GEIQ sur une année. « Nous allons bientôt signer notre 500e contrat de professionnalisation », avance la directrice. Quant aux résultats, ils sont au rendez-vous : le taux de réussite à l’examen est de 95 %, et celui de sorties vers l’emploi durable, à savoir un CDD de plus de 6 mois ou un CDI, est de 87 %. « Nous sommes à ces taux depuis quelques années, et nous avons la chance d’être sur un secteur qui recrute », commente Pauline Ruy. 

Un recrutement de huit personnes lancé

Bref, un joli tremplin. Et ça continue : le GEIQ lance une nouvelle opération de recrutement. « Nous sommes sollicités par deux entreprises du territoire (Fouré Lagadec et Sematec, ndlr) qui interviennent sur Orano Melox (à Marcoule, ndlr) sur la maintenance industrielle », explique Pauline Ruy. Un enjeu majeur, doublé d’un autre : celui du recrutement. « Ces deux entreprises ont une problématique, pas suffisamment de recrutement direct, donc nous développons un programme de formation sur mesure, spécifique à cette installation très particulière », ajoute-t-elle. 

Le GEIQ a contacté ses partenaires formation pour le mettre sur pied. Pas une première pour le GEIQ, habitué de l’ingénierie de formation. Pour ce cas d’espèce, le recrutement de huit personnes vient d’être lancé. « Elles s’intégreront dans un parcours en alternance de six mois, avec une moitié en formation et une moitié en entreprise », précise la directrice du GEIQ industrie. Sont prioritairement recherchées des personnes « avec un profil issu de métiers techniques, ou diplômées dans l’électricité par exemple, sans limite d’âge. »

Le tout avec « des perspectives d’embauche à l’issue du contrat », affirme Pauline Ruy. Les entretiens sont programmés pour février, et le parcours doit commencer en avril. 

Plus d’informations ici. 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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