Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 07.11.2016 - tony-duret - 2 min  - vu 233 fois

FAIT DU JOUR « On accueille les migrants dans les meilleures conditions »

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Depuis le jeudi 3 novembre, 84 migrants seraient arrivés dans le Gard. Plusieurs associations comme la Clède ou la Croix-Rouge font en sorte de les accueillir le mieux possible malgré quelques couacs…

Il faut avoir les nerfs solides quand on gère l’accueil des migrants. Le lundi 24 octobre, une annonce d’arrivée de migrants est signalée aux associations locales. Elle est annulée le soir même… Emmanuel Appy, responsable départemental de la communication de la Croix-Rouge, explique : « Le problème est qu’on reçoit des informations de la préfecture de Paris, puis d’autres de celle du Gard. Et nous, à chaque fois, on mobilise nos équipes ». Autre souci : les informations sur le nombre et la composition des familles ne sont pas toujours très précises : « Pour nous, ce n’est pas la même chose de recevoir une femme seule puis avec des enfants. Notre volonté est d’accueillir les migrants dans les meilleures conditions. Certains ont fait dix heures de bus depuis Calais et d'autres peut-être depuis Paris ».

48 migrants à la Croix-Rouge

A ce jour, trois bus seraient arrivés dans le Gard : un premier avec 42 personnes à bord, un deuxième avec 21 migrants et tout autant dans le troisième qui contenait essentiellement des femmes et des enfants. Où sont-ils hébergés ? Silence radio. « La préfecture nous interdit de le dire », poursuit le représentant de la Croix-Rouge. « Nous, on héberge 48 personnes dont 36 hommes seuls, 4 femmes avec des enfants, un couple et deux femmes seules ».

Emmanuel Appy : « Ils sont épuisés »

Dès leur arrivée, les migrants sont examinés par un médecin : « Ils sont épuisés. Un homme a été rapatrié sur Carémeau par le Samu. Il y est toujours. Et je ne vous parle pas des enfants qui vomissent », révèle Emmanuel Appy. Mais l’essentiel des migrants repart aussitôt vers les lieux d’hébergement. « Ils s’expriment très peu mais je pense qu’ils apprécient de retrouver un toit, un endroit chaud et de la nourriture ». Quand on interroge le communicant sur d’autres arrivées possibles, il confie : « A mon avis, il va y en avoir d’autres. On a les capacités pour les accueillir. Et de toute façon, ce n’est pas la volonté de la Croix-Rouge de laisser les gens dans la rue ».

Tony Duret

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