Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 02.02.2017 - tony-duret - 2 min  - vu 247 fois

GARD Ça va sévir sur les routes du département !

Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

En baisse de 16% entre 2015 et 2016, les chiffres de la sécurité routière sont nettement meilleurs. Mais ils ne sont pas suffisants pour les autorités qui vont durcir le ton.

En 2016, 54 personnes ont perdu la vie sur les routes du Gard. Un chiffre en baisse par rapport à l’année précédente (69) mais trop loin du record de 2014 (43). Et encore plus loin de l’objectif fixé pour 2020 (34). Pour l’atteindre, les procureurs d’Alès et de Nîmes ont déjà quelques idées qui devraient voir le jour très rapidement.

A Alès, le procureur Nicolas Hennebelle a révélé l’une d’entre elles. Dans les semaines ou mois à venir, les personnes qui passeront devant le tribunal pour des faits de conduite en état d’ivresse en récidive pourraient se voir infliger une nouvelle peine : l’obligation de devoir équiper son véhicule d’un éthylotest antidémarrage ! Cet appareil, à la charge du chauffard (il faut compter environ 1 000€), sera placé sur la voiture et ne démarrera que si le conducteur est à jeun. Et il se trouve qu’un nouvel installateur de ces éthylotests révolutionnaires vient d’être agréé... à Alès. Quant aux petits malins qui pensent pouvoir tricher et faire souffler un copain, par exemple, les fabricants ont imaginé un système de double protection. Redoutable.

Moins technologique mais tout aussi efficace, l’idée du procureur de Nîmes Eric Maurel ne devrait pas rassurer les amateurs de grande vitesse. L’homme n’y va pas par quatre chemins et fait savoir que les grands excès de vitesse pourraient, d’ici l’été, être qualifiés de "délit de mise en danger de la vie d’autrui". Ce qui entraîne potentiellement une saisie du véhicule, une garde à vue voire une comparution immédiate. Rappelons que la prudence, elle, ne coûte rien.

Tony Duret

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