Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 16.01.2020 - elodie-boschet - 3 min  - vu 648 fois

GARD Denis Bouad sur le terrain alésien

Le président du Conseil départemental a arpenté le terrain à la rencontre des élus locaux.
Denis Bouad a enchaîné les visites de chantiers sur le canton d'Alès 1, mercredi 15 janvier 2020. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Pôle médical, voie verte et maison en partage : le président du Conseil départemental, Denis Bouad, a enchaîné les visites de chantier ce mercredi 15 janvier dans le bassin d’Alès.

Accompagné de Geneviève Blanc et Jean-Michel Suau, conseillers départementaux du canton d’Alès 1, le président du Département Denis Bouad s’est rendu à Bagard, Anduze et Saint-Jean-du-Pin pour évoquer plusieurs chantiers et échanger avec les élus. 

Guidé par Thierry Bazalgette, Denis Bouad a découvert le futur pôle médical qui ouvrira ses portes dans quelques mois. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Il a d’abord été accueilli par Thierry Bazalgette, maire de Bagard, pour découvrir le pôle médical en construction. Un projet sur les rails depuis 2014 et qui part du constat « que tous les professionnels de santé de la commune sont éparpillés, explique le maire. L’idée est de les regrouper. » L’intérêt de ce type de structure est également d’attirer des médecins sur la commune, qui en est dépourvue depuis maintenant trois ans. « Quatre médecins vont s’installer dans ce pôle médical dès le 1er juin », annonce Thierry Bazalgette.

Un pôle médical tout neuf

Mais c’est un peu déshabiller Pierre pour habiller Paul puisque les docteurs en question arrivent d’Anduze. « Pour des raisons qui leur appartiennent, ils ont décidé de quitter la commune et m’ont contacté. Ce n’est pas moi qui suis allé les chercher », assure l’édile. Un cabinet de deux infirmiers complétera également l’offre de soins. Coût des travaux : 193 921€ avec une aide du Département à hauteur de 48 480€ au titre du contrat territorial 2019. Par ailleurs, le pôle médical abritera une partie privée avec un pharmacien, un kinésithérapeute, un ostéopathe et une sage-femme.

Sur le chemin de la voie verte qui devra relier Anduze à Cardet. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Quelques kilomètres plus loin, on change de sujet pour parler mobilité sur le chantier de la voie verte, en présence notamment du maire d’Anduze, Bonifacio Iglesias. Cet axe dédié aux déplacements doux reliera Anduze à Cardet sur dix kilomètres et fait l’objet d’un investissement du Département à hauteur de 2 millions d’euros. Depuis le 1er semestre 2019, plusieurs travaux ont déjà été effectués (libération des emprises, déposé des rails, inspection des ouvrages d’art, des murs et du tunnel) et se poursuivent actuellement.

Une voie verte pour relier Anduze à Cardet

La réparation des ouvrages d’art et les travaux de chaussée débuteront à l’automne 2020 pour une mise en service de la voie « au premier semestre 2021 », indique Denis Bouad. L’occasion pour le président de rappeler que le Conseil départemental engage « six millions d’euros cette année sur l’ensemble des voies vertes gardoises » qui représentent, à ce jour, 104 kilomètres au total.

D'importants travaux sont nécessaires pour transformer ce lieu en maison en partage. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Après une pause déjeuner à La cantine solidaire de Rochebelle à Alès, la journée de terrain s’est poursuivie à Saint-Jean-du-Pin. Le maire, Éric Maubernard, a emmené Denis Bouad devant une grande bâtisse qui va devenir une "Maison en partage". Un projet voulu par la commune – en partenariat avec le bailleur social Les Logis cévenols – afin de pouvoir accueillir des personnes âgées ou en situation de handicap qui ne peuvent plus demeurer dans leur logement.

Une maison en partage à construire

« Nous avons beaucoup d’habitants âgés qui vivent seuls dans des grands mas cévenols et qui, en plus de l’isolement, n’ont pas toujours les moyens d’y rester », explique Éric Maubernard. Située en plein cœur du village, donc proche des commodités, la future maison en partage devrait être divisée en une douzaine de logements avec une salle de vie et un jardin communs ainsi qu’un animateur.

« C’est une volonté politique remarquable qui permet d’offrir une alternative à l’Ehpad », a souligné Denis Bouad. Depuis 2012, le Département développe et finance cette formule d’habitat : à l’heure actuelle, douze maisons en partage existent dans le Gard. À Saint-Jean-du-Pin, les travaux – colossaux – pourraient débuter en fin d’année prochaine pour une ouverture d’ici environ trois ans.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio