Du 28 septembre au 2 octobre, une poignée de Gardois se rendra en région parisienne pour participer au championnat de France d’équitation western NRHA, une discipline méconnue venue de la conquête de l’Ouest.

Lionel Couderc, 45 ans, a toujours été passionné par les chevaux. Depuis des années, il est l’un des représentants Gardois de l’équitation western en amateur, avec Yannick Bernard, Anaïs Siviragol et Mélissa Lessieur, quatre athlètes habitués des belles performances et régulièrement récompensés.

Cette discipline, encore méconnue, n’est pourtant pas toute jeune. « Elle est l’héritage de l’équitation de travail du bétail, explique Lionel Couderc. C’est un mélange d’influence des indiens, de l’équitation espagnole et anglaise ». De cette pratique ont découlé quatre variantes : le tri de bétail, le trail (franchissement d’obstacles), le barrel racing (courses de vitesse très spectaculaires) et le reining que l’on peut assimiler au dressage.

Le reining trouve chaque année un public un peu plus nombreux en raison de l’osmose qui règne entre le cheval et le cavalier mais surtout des performances étonnantes que l’homme et animal sont capables de réaliser. L’un des maîtres en la matière, l’américain Shawn Flarida (suivre le lien) l’illustre à la perfection, notamment par la faculté de son cheval à s’arrêter net alors qu’il est au galop.

Les chevaux, eux, ne sont pas choisis au hasard. Ce sont en grande majorité des Quarter Horse, une race américaine très docile et robuste. C’est d’ailleurs avec une jument de cette race que Lionel Couderc tentera de décrocher un podium à la fin du mois.