Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 03.10.2019 - tony-duret - 3 min  - vu 965 fois

LE 7H50 de Claude Cerpedes, le maire qui en redemande !

Le maire de Saint-Martin-de-Valgalgues, Claude Cerpedes. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Après Nadia El Okki et Cédric Marrot, deux candidats potentiels aux prochaines élections municipales à Saint-Martin-de-Valgalgues, Objectif Gard a donné la parole au maire de la commune, Claude Cerpedes, arrivé en 2014 et qui compte bien faire durer le plaisir… Interview.

Objectif Gard : En ces temps où l’on parle de crise de vocation chez les maires, vous ne semblez pas touché par le phénomène…

Claude Cerpedes : Non, pas du tout ! Effectivement, je suis à nouveau candidat à la mairie depuis novembre 2018 quand notre association "Clarté et Démocratie" cherchait un candidat. J’ai été le seul à me déclarer et j’ai obtenu 39 voix sur 40, avec une abstention.

Le même score en mars 2020, ça vous conviendrait ?

(Il sourit) On verra, mais plus sérieusement c’est vrai que ça me plaît d’être maire. Ce que j’aime, c’est le contact avec la population. Je me sens bien quand je suis à l’assemblée générale du club de danse par exemple ou lors de la journée de la châtaigne. J’aime les gens et je pense avoir un bon contact avec l’ensemble de la population.

Lors des dernières élections municipales, vous êtes passé de justesse (avec 70 voix de plus que Guy Marrot, Ndlr), profitant de la division de vos adversaires…

Ce n'est pas la seule raison. C’est surtout qu’on a été très présent dans l’opposition. On a démontré notre sérieux, on ne gesticulait pas.

Cette dispersion des voix vous a tout de même profité, non ?

Oui, c’est une partie du résultat. De toute façon, la division, ce n’est jamais bon. Et je constate que l’alliance entre mes adversaires est loin d’être faite pour les prochaines élections : ils s’écharpent encore entre eux. Selon moi, dans le camp adverse, Madame Bonneté-Favre est la plus légitime même si on a parfois des discussions un peu vives, mais toujours courtoises.

En parlant d’amabilités, votre adversaire Nadia El Okki a pointé votre « bilan désastreux » en parlant d’un « taux de chômage à 19% et d’un taux de pauvreté à 24% ». Elle dénonce aussi votre « construction massive de logements sociaux ».

Ce sont des chiffres fantaisistes. Oui, on a plus de chômeurs qu’à Saint-Privat, mais moins qu’à Alès. À Saint-Julien-les-Rosiers, il y a moins de chômage qu’ici, mais plus d’incivilités. Par ailleurs, je trouve ça malsain de lier chômage et logements sociaux comme elle le fait. C’est d’une bêtise ! On croirait entendre Marine le Pen. Si c’est pour récupérer les voix du Rassemblement National, c’est pathétique.

Vous en êtes où en matière de logements sociaux ?

Quand je suis arrivé à la mairie, il y avait 14% de logements sociaux, mais aucun projet en cours. Là, au 1er décembre, on va en livrer 54 nouveaux et 66 autres sont à venir. Quand on aura fait les 66, on aura atteint les 20% et nous ne paieront plus la pénalité de 27 000€. Je préfère que cette somme profite aux associations de la commune ou à l’aménagement paysager.

Comment peut-on qualifier votre bilan ?

Je pense qu’il ne doit pas être trop mauvais. 95% de notre programme a été réalisé. Ce qu’on a promis en 2014, on l’a fait. Et ce que l’on va proposer en 2020, c’est quelque chose que l’on peut tenir. C’est quelque chose qui parlera forcément aux gens parce que c’est leur vie.

Tony Duret

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