LE 7H50 VIDÉO de François Courdil, candidat aux Législatives : « Si moi je vais trop vite, le député Berta est trop lent ! »
Sur la 6e circonscription du Gard, la campagne des Législatives a démarré. Le député MoDem sortant, Philipe Berta, est candidat à un deuxième mandat. Il affrontera, entre autres, le jeune François Courdil. Candidat Les Républicains, il est aussi adjoint à la ville de Nîmes et surtout, l'ex-attaché parlementaire de Philippe Berta. François Courdil était l'invité de Bonsoir Le Gard, ce mardi soir.
Ce soir dans l’émission Bonsoir Le Gard, François Courdil était notre invité politique. L’occasion pour le benjamin du conseil municipal de Nîmes et candidat aux élections législatives de s’expliquer sur son équipe de campagne. François Courdil a désigné son oncle et son beau-père comme directeur de campagne et mandataire financier. Un choix que l’intéressé assume : « Ma vie privée a l’air de vous intéresser… Ce qui compte pour moi, c’est de m’entourer de gens de confiance. Ceux qui constituent ma famille ». Après la défaite aux élections départementales sur le canton de Nîmes 3, François Courdil aurait-il moins confiance en son autre famille, Les Républicains ? « Je tiens à vous signaler que les deux personnes que vous citez sont membres des Républicains ! », rétorque-t-il.
Une campagne « en portant les valeurs de Valérie Pécresse »
Adjoint chargé des Centre sociaux et à la "politique de la Ville", le Nîmois est connu pour être sur le terrain. « Depuis que je suis au côté du maire, je fais ce travail de terrain que je mène avec convictions », souligne-t-il. Regroupant une partie de la ville de Nîmes (quartiers du Chemin-Bas, du Mas de Mingue, de Courbessac...) ainsi qu’une partie de l’Uzège, le candidat LR connaît déjà bien sa circonscription pour avoir été attaché parlementaire du député MoDem, Philippe Berta. Invité sur notre plateau le 8 novembre, ce dernier avait d’ailleurs signifié que son nouveau rival aux Législatives avait mené avec enthousiasme la campagne d’Emmanuel Macron à la Présidentielle. E d'ajouter que le jeune loup de la politique nîmoise allait peut-être un peu vite. Trop vite.
C’est après le choix du député Berta de soutenir le candidat Yvan Lachaud aux Municipales que François Courdil a finalement intégré la liste du maire sortant, Jean-Paul Fournier. Hier soir sur notre plateau, la réponse du berger à la bergère ne s’est pas faite attendre : « Lui est peut-être allé trop lentement voire pas du tout sur cette circonscription. Je suis bien placé pour savoir les réalisations qui devaient être faites et les engagements qui ont été pris. » Désormais derrière la candidate Les Républicains à la Présidentielle, Valérie Pécresse, François Courdil dit mener une campagne « en portant les valeurs » de la présidente de la Région Île-de-France : « C’est une femme de rassemblement. Je suis très satisfait de ses premières propositions et notamment la revalorisation de l’ensemble des salaires en dessous de 3 000 euros. »
Enfin, si le Nîmois a envie d’aller à l’Assemblée nationale, c'est pour « représenter son territoire et se battre pour lui ». Au lendemain de la victoire de la Droite aux Municipales, François Courdil s’était confié sur ce qu’il l’animait en politique : « La réduction des fractures sociales, territoriales ainsi que l’accès au droit… » François Courdil se sent-il vraiment bien à Droite ou son ralliement à Jean-Paul Fournier s’est-il fait un peu par opportunité ? « Pas du tout ! Je l’ai fait par conviction. Ce que vous venez de rappeler est la définition pure et parfaite de la politique que conduit la Ville depuis des années », a conclut celui qui se définit comme un jeune « de la génération Fournier ».
CM
