Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 10.02.2017 - elodie-boschet - 2 min  - vu 561 fois

LÉGISLATIVES La main tendue de Jean-Michel Suau

Jean-Michel Suau entouré de ses soutiens. Photo Élodie Boschet/objectif Gard

Le conseiller départemental Jean-Michel Suau, qui est aussi élu d’opposition à la mairie d’Alès et conseiller communautaire d’Alès Agglo, se lance dans la course aux Législatives.

Sur la cinquième circonscription, les candidatures à gauche poussent comme des champignons après la pluie : Nelly Frontanau pour le PS, probablement Olivier Gaillard en dissidence, Michel Sala pour Ensemble, éventuellement Bernard Vire pour le Mouvement d’émancipation populaire, mais aussi un candidat de la France Insoumise dont le nom sera dévoilé prochainement.

À cette liste - déjà longue - s’ajoute désormais la candidature de Jean-Michel Suau. Ce vendredi matin, au café de la Rotonde d’Alès, l’élu communiste a présenté ses motivations, accompagné de quelques-uns de ses soutiens comme les conseillers départementaux Isabelle Jouve et Jacky Valy, les maires Patrick Malavieille (La Grand’Combe), Sylvain André (Cendras), Bernard Clément (Domessargues) et Éric Maubernard (Saint-Jean-du-Pin).

Tous s’accordent à dire que Jean-Michel Suau, par sa longue expérience sur le terrain, a le profil idéal pour être « le futur député de la gauche du changement ». Une gauche bien loin « des dérives droitières de Hollande, Valls et Macron ». Une gauche qui s’appuie sur les propositions du texte « La France en commun », porté par le PCF. Une gauche où la loi El Khomri serait abrogée, le temps de travail réduit à 32 heures, le Smic augmenté à 1 700€ net, la retraite avancée à 60 ans, etc.

Alors, avec cette volonté, Jean-Michel Suau joue la politique de « la main tendue à toutes les forces progressistes qui veulent être en rupture avec le gouvernement actuel et faire barrage à la droite et à l’extrême droite ». Le challenge est de taille. « Je suis dans une démarche de construction, de rassemblement de la gauche alternative », assure l’élu. Objectif ? Éviter un éparpillement qui serait, selon Patrick Malavieille, « suicidaire », sur une circonscription historiquement très ancrée à gauche.

Elodie Boschet

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