Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 12.02.2022 - anthony-maurin - 3 min  - vu 1919 fois

NÎMES Au coeur de la jungle, expositions à profusion

(Photo Anthony Maurin).

Alexandre Moreigne, responsable de l'action culturelle, chargé de mission éducative et conservateur des bibliothèques de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Autant que les choses soient claires : celles ou ceux qui n'y trouveront pas leur petit bonheur n'auront pas bien cherché. En effet, Nîmes accueille de nombreuses expositions qui met la cité "Au coeur de la jungle" jusqu'au 30 avril. Hélène Druvert, Antoine Guilloppé, Max Bird, Alexandra Huard, Matthias Picard et Irène Schoch s'exposent en ville.

Hélène Druvert et Antoine Guilloppé, deux artistes connus et reconnus dans leur domaine, font découvrir l'art des papiers découpés, sculptés. "Nous avons commencé le travail sur ces expositions il y a deux ans. Ça a été laborieux, mais c'est un des temps forts les plus importants de l'année car 'Au coeur de la Jungle' s'étend sur la totalité du réseau des bibliothèques de la ville pendant trois mois !", explique Alexandre Moreigne, également commissaire de l'exposition.

(Photo Anthony Maurin).

En effet, jusqu'au 30 avril prochain, les Nîmoises et les Nîmois auront sans doute à coeur d'aller jeter un oeil à la médiathèque Marc-Bernard, à la ludo-médiathèque Jean-D'Ormesson, à la bibliothèque Serre Cavalier et forcément à Carré d'Art que ce soit dans le grand auditorium, à l'espace jeunesse, à la bibliothèque, dans la galerie de l'Atrium, au mur d'études mais aussi dans la galerie du hall.

Parlons de celle qui se tient dans le grand hall. Cette exposition réunit deux pointures : Hélène Druvert et Antoine Guilloppé. "Nous avons invité ces deux figures importantes du papier découpé au laser. Ils se connaissaient un peu depuis une rencontre qui s'était faite au muséum de Troyes, mais c'est leur première exposition commune", poursuit Alexandre Moreigne qui, depuis, est parti diriger les bibliothèque d'Antibes. Il poursuit : "Il nous fallait entrer dans l'ouvrage et voir la beauté du graphisme. C'est une exposition destinée au plaisir, il faut que le visiteur se laisse porter par les imaginaires d'Hélène et d'Antoine. Si vous connaissez leurs livres, disons que nous les enrichissons avec de la vraie végétation, des oiseaux naturalisés, une sonorisation... Et nous n'oublions pas de montrer des croquis préparatoires, bref, tout le processus de création."

(Photo Anthony Maurin).

Alors pourquoi la jungle ? "Deux bibliothécaires jeunesse ont eu cette idée et ça a plu à tout le monde. Chacun a trouvé des références, on a tous adhéré sans hésitation car il y avait bien des choses à faire. Il y a près de 80 pièces exposées ici, toutes sont en papier, parfois tissé, découpé. Il faut regarder partout, on s'adresse aux enfants comme aux adultes, il y a plusieurs niveaux de compréhension. Guilloppé a des dessins très épurés, Druvert, elle, était dans le milieu du textile et est devenue très pointue sur les couleurs."

Certaines oeuvres ont été difficiles à monter. Une, encadrée avec une profondeur de plusieurs couches de papier, a pris 100 heures pour son assemblage. Un petit film, à la fin du cheminement de l'exposition, est à voir pour découvrir le processus de fabrication des pièces exposées. "Nous connaissions leurs livres et c'est un plaisir de voir ces artistes et la jungle envahir Carré d'Art et d'autres lieux importants pour le réseau des bibliothèques de Nîmes", conclut Alexandre Moreigne.

Il paraît qu'une visite nocturne de cette exposition à Carré d'Art est à l'étude... Une excellente idée ! Entre le noir, la sensation de canopée, les sons de chants d'oiseaux et les éclairage des oeuvres, le souvenir pourrait rester longtemps dans les têtes des petits et des grands.

Anthony Maurin

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