Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 28.10.2019 - anthony-maurin - 3 min  - vu 804 fois

NÎMES Déguster du vin, c'est aussi apprendre et rigoler avec Magali Barbier

Magali Barbier (Photo N.S)

Magali Barbier (Photo Anthony Maurin).

Le vin n'est pas qu'une histoire de vocabulaire et de palais. Bien qu'il faille connaître quelques ficelles pour pouvoir en percevoir tous les attraits, un débutant peut vite engranger des connaissances inestimables. Avec les soirées dégustation de Magali Barbier, néophytes et amateurs confirmés apprendront toujours quelques chose à défaut de passer un excellent moment.

En janvier 2019, Magali Barbier, ancienne journaliste et actrice de la communication de l'USAM, crée sa société avec la double casquette de s'occuper de la communication de certains professionnels du vin, mais aussi de faire des dégustations du nectar de la terre. "Je me suis formée et j'ai été diplômée pour pouvoir réaliser de vraies dégustations aussi bien aux particuliers qu'aux entreprises (NDLR en version team building)", note Magali Barbier.

Pour les particuliers, les dégustations peuvent se faire à la maison comme dans des lieux aussi bien appropriés au partage. "À la maison, je peux venir avec mon matériel et avec un thème défini." L'essentiel est d'être dans un endroit où l'on se sent à son aise. Pour l'occasion, la prochaine dégustation de la nîmoise se fera dans l'antre du vin dans l'Écusson. Chez les filles de Gard Ô Vin, Rosanna et Marie, un lieu que Magali affectionne tout particulièrement.

Participer à une dégustation, quel intérêt ? "L'apprentissage à la dégustation sensorielle : vue, nez, palais. L'idée est d'apprendre, mais surtout de rigoler et de ressentir les choses. Je n'ai rien inventé, c'est ça la dégustation. La mémoire est importante, qu'elle soit olfactive, gustative ou affective. Selon nos souvenirs, les goûts et les odeurs sont plus ou moins parlants et on peut les retrouver dans les vins. Tout est stocké dans nos têtes, il faut juste savoir s'arrêter, faire attention au contexte, se poser et ne pas être passif. Il faut fouiller dans sa mémoire", explique Magali Barbier qui aime les vins cultivés en bio ou biodynamie.

Plusieurs sessions à Gard Ô Vin

Avec des groupes composé d'un maximum de 14 personnes, le rapport humain est privilégié dans ces soirées dégustation. Trois sessions sont à venir d'ici la fin de l'année. Commençons par le commencement.

Le 5 novembre prochain, la thématique sera portée sur la découverte de la nouvelle carte de Gard Ô Vin. Il y aura aussi quelques coups de cœur car les restauratrices aiment se renouveler. Que des vins régionaux, d'Occitanie et peut-être quelques uns de la vallée du Rhône. Comme pour toutes les autres dégustations, quatre vins (en général) seront passés au crible, l'immense majorité en bio. La soirée peut se poursuivre au restaurant, mais Magali exerce sa passion avec autant de fougue que les dégustations peuvent vite durer deux heures. Quoiqu'il en soit, chaque vin est accompagné de quelques bouchées savamment confectionnées par les filles de Gard Ô vin.

Photo d'illustration.

"Quand tu parles de vin, tu parles aussi un peu de toi. Les gens se livrent volontiers et racontent des souvenirs. Le vin est un domaine passionnant, on apprend l'histoire, la géographie, la chimie, la gastronomie et la météorologie. Je veux dépoussiérer l'image des sommeliers. Il y a des mots à apprendre pour parler du vin, mais nous devons appréhender de manière différente le milieu œnologique. Le vin est un vrai produit culturel français", conclut Magali Barbier.

Le 5 novembre à 20h à Gard Ô Vin, 25 euros réservation 06.49.01.07.20. Le 19 novembre à Gard Ô Vin pour une thématique très bourguignonne (blancs et rouges) 35 euros. Le 10 décembre, place à Noël toujours chez Gard Ô Vin. " On va se faire plaisir ! " Avec les foies gras des filles et de bons vins 45 euros.

Anthony Maurin

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio