Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 27.06.2017 - philippe-gavillet-de-peney - 2 min  - vu 380 fois

NÎMES EN FERIA Les militants anti-corridas bravent l'interdiction de manifester !

En bas les anti-corridas, en haut les aficionados. Le choc de deux mondes... (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Samedi, en dépit de l'interdiction formelle de manifester que leur avait opposé le préfet du Gard, Didier Lauga, peu avant 18 heures, une petite centaine de militants anti-corridas ont improvisé un ''sit-in" devant les Arènes. Après leur avoir demandé de quitter les lieux, les forces de l'ordre sont intervenues pour les évacuer...

Ni le drone et l'hélicoptère de gendarmerie qui survolaient les lieux, ni les forces de l'ordre, particulièrement nombreuses sur place, n'ont pu avoir raison de leur détermination : bien décidés à faire entendre leurs revendications, ils étaient une petite centaine, assis à même le pavé, à scander leurs slogans en faveur de l'abolition de la corrida. "Corrida, Basta !", "La torture n'est pas notre culture !". Le tout sous le regard des aficionados qui avaient déjà pris place dans l'amphithéâtre romain et les toisaient du regard depuis les entrées des gradins, en surplomb.

Le drone de la gendarmerie qui survolait les Arènes n'a pas dissuadé les manifestants (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Mégaphone en main, sous le regard du directeur de cabinet du préfet, Carl Accettone,  présent sur place, le responsable des opérations de police les a invité à quitter les lieux derechef. Une salve de huées lui a aussitôt fait écho. S'est ensuivie une expulsion manu militari qui s'est déroulée dans le calme pour certains, un peu moins pour les plus récalcitrants...

Les manifestants ont été exfiltrés par les forces de l'ordre (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

"Nous ne sommes que des civils, non-affiliés à des associations. Il y a des militants de la cause animale qui ont fait l'objet d'une surveillance policière, ont eu des voitures de flics devant leur porte, et qui ont été contraints de ne pas approcher des Arènes", dénonce Paloma Richiardi, une jeune militante. "Un hélicoptère a survolé les maisons de certains militants de Nîmes. On veut nous faire taire ! Mais on continuera tant qu'il y aura des atrocités pareilles. contre les animaux. Rien ne peut justifier la mort de ces bêtes dans ces conditions..."

Paloma Richiardi milite pour l'abolition de la corrida (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

À 18 heures 30, tous les manifestants avaient été expulsés et le parvis des Arènes avaient repris son visage habituel. La corrida pouvait débuter...

Philippe GAVILLET de PENEY

philippe@objectifgard.com 

Philippe Gavillet de Peney

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