Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 09.01.2020 - anthony-maurin - 2 min  - vu 203 fois

NÎMES Les écrans britanniques dévoilent 1917

Le sémaphore (Photo Anthony Maurin).

Le Sémaphore (Photo Anthony Maurin).

L’association Écrans Britanniques donne sa première soirée de la saison 2020 le mercredi 15 janvier à 20h30 prochain au cinéma Le Sémaphore pour la sortie nationale du film 1917.

Avec trois nominations aux Golden Globes (meilleurs film, réalisateur et musique), 1917 s'annone d'ores et déjà comme un succès de l'année en cours. Pour l'association des Écrans britanniques, cette soirée sera aussi une belle occasion pour parler du 23ème festival des Écrans Britanniques qui se déroulera du 6 au 15 mars prochains.

Mais revenons au film projeté au Sémaphore. Pris dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale, Schofield et Blake, deux jeunes soldats britanniques, se voient assigner une mission à proprement parler impossible. Porteurs d’un message qui pourrait empêcher une attaque dévastatrice et la mort de centaines de soldats, dont le frère de Blake, ils se lancent dans une véritable course contre la montre, derrière les lignes ennemies.

Un film basé sur une anecdote

Première guerre mondiale, nous sommes sur la ligne de front entre les soldats anglais et allemands. Ces derniers ont battu en retraite, les Britanniques s’apprêtent à lancer un assaut final. Sauf qu’il s’agit d’un piège allemand dans lequel 1 600 hommes risquent de tomber et périr. L’État-major charge donc deux soldats de porter un message au commandement de l’assaut, derrière les lignes ennemies, afin d’empêcher le drame qui risque de se produire.

Des captures d'écran du film 1917.

Le scénario, selon Sam Mendes, se base sur une anecdote de guerre racontée par son grand-père: " Cette histoire m’a grandement marqué dans mon enfance. Bien sûr je l’ai étoffée. Mais cette anecdote en est l’origine, le cœur. " En effet, malgré un synopsis léger, le réalisateur britannique transforme cette anecdote en grand spectacle, comme lorsqu’un village en ruines devient un magnifique théâtre de lumière sous les explosions du combat — et c’est une réussite.

De fait, Sam Mendes plonge le spectateur dans une ambiance totalement immersive grâce à sa manière subjective de filmer le théâtre des opérations. Ce qui semble beaucoup faire parler de 1917, c’est sa technique : le film a été tourné en " one shot ", c’est-à-dire en un seul plan-séquence, en une seule prise.

Déjà récompensé

Une véritable prouesse que le réalisateur (et le directeur de la photographie Roger Deakins) justifient comme le meilleur moyen de maintenir une tension continue, dans une mise en scène où chaque respiration devient importante. Le spectateur est donc plongé au milieu de la bataille, se sentant alors impliqué dans la réussite de la mission, et ce pendant près de deux heures.

Le film, à peine sorti sur grand écran, a déjà raflé plusieurs prix lors de la cérémonie des Golden Globes. Devant un parterre de stars, le film a remporté deux statuettes, dont celle du meilleur film dramatique, ainsi que celle du meilleur réalisateur pour Sam Mendes. Le cinéaste britannique l’a emporté face aux favoris Tarantino, Scorsese mais aussi le sud-coréen Bong Joon-Ho. " C’est énorme, a souligné l’heureux élu dans son discours. Le film sort sur l’ensemble des Etats-Unis cette semaine et c’est devenu si difficile de faire un film sans avoir de grandes stars au générique, j’espère qu’un maximum de spectateurs iront le voir sur grand écran. "

(Tarif adhérent: 5,20 €  -  Plein Tarif: 7,50 €)

Anthony Maurin

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