NÎMES Les électeurs mobilisés pour la primaire de la droite et du centre
Depuis 8 heures plusieurs centaines d’électeurs convergent aux Costières, où sont centralisés les 18 bureaux de vote nîmois, pour désigner le candidat de la droite et du centre à la Présidentielle de 2017.
L'organisation est minutieuse. Munis de leur carte d’électeur et de leur pièce de 2 €, les électeurs sont d’abord accueillis par une dizaine de militants qui les aiguillent vers leur bureau de vote. Président des Jeunes Républicains du Gard et conseiller municipal à la ville de Nîmes, Anthony Chaze est agréablement surpris : « L’affluence parle d’elle-même ! Il y a beaucoup d’électeurs mais le temps d’attente n’est pas trop long… Ici, nous cherchons leur bureau de vote correspondant à leur adresse sur le site de la primaire ».
Une fois leur bureau de vote trouvé, les électeurs prennent leurs 7 bulletins correspondant aux 7 candidats à la primaire (François Fillon, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson et Jean-François Copé) avant de s’engouffrer dans l’isoloir…
Nicolle, militante Les Républicains hésite toujours « entre Nicolas Sarkozy et François Fillon. Au départ, l’ancien Premier ministre était en retrait des débats. Il faut dire que Nicolas Sarkozy avec son énergie prend beaucoup de place ! Mais au fil du temps, il a su se révéler et faire partager ses propositions. De plus, si François Fillon a été le Premier ministre de Nicolas Sarkozy pendant 5 ans... C’est qu’il ne doit pas être si mal ! ».
Les électeurs se dirigent alors vers l’urne où les présidents des bureaux les attendent. Adjoint à la ville de Nîmes et conseiller départemental, Laurent Burgoa qui tient le bureaux 610 (secteurs Les Marronniers/Marguerittes) est également « surpris » par la participation. « Il n’y a pas que des militants Les Républicains », se réjouit ce pro-Juppé qui sait que la victoire de l'ancien Premier ministre est conditionnée à l’ouverture du scrutin…
Également adjoint à la ville de Nîmes, Pascal Gourdel a donné de son temps et de son énergie pour tenir l'un des 124 bureaux de vote du Gard.
Une fois le vote effectué, les citoyens s’acquittent des 2€ de frais de participation servant à couvrir intégralement le coût de l’organisation du scrutin.
Vient ensuite le moment de signer la fameuse charte des valeurs républicaines de la droite et du centre...
Les électeurs peuvent enfin quitter les Costières, escortés par l'adjoint LR à la ville de Nîmes et secrétaire LR de la sixième circonscription du Gard, Richard Flandin.
À la sortie, Françoise, sympathisante de droite motive sa présence : « Moi je suis venue ici pour éliminer ceux que l’on ne veut plus voir ! J’ai voté, mais mon mari, déçu de la politique s’est abstenu ».
Coralie Mollaret