USAM La victoire sinon rien !
En novembre dernier, dans le Loiret, la Green team s'était largement imposée (20-29) avec comme fers-de-lance Sanad (7 buts) et Prandi (5 buts) et un Desbonnet intraitable sous le portique. Oui, mais ça, c'était avant...
Depuis bien de l'eau a coulé sous le pont du Gard et les Nîmois n'affichent plus le visage conquérant qui était le leur à l'époque. Et la dernière victoire nîmoise date du 22 novembre dernier face à Massy, l'actuel avant-dernier, une équipe que les Nîmois n'ont d'ailleurs pas réussi à battre lors du match retour le 15 février dernier, sèchement défait qu'ils furent 29-23.
Alors dites, c'est grave docteur ? Pas forcément même si on notera que l'intervention auprès du groupe de l'expert mondial de psychologie de la réussite, Max Piccinini, en janvier dernier n'a pas eu l'effet escompté ni permis de renouer le fil. Et pourtant, bien plus que dans les blessures de quelques cadres et de leurs absences conjuguées, c'est certainement bien dans la tête des joueurs, dont le talent n'a pas pu s'évaporer en chemin, que se trouve la solution de l'équation. Desbonnet reste l'un, si ce n'est le, meilleur gardien du championnat et Rebichon, Sanad, Prandi et consorts ne sont pas devenus aussi manchots qu'une armée de pingouins. Et ce soir, même s'ils savent pouvoir compter sur le soutien indéfectible du fidèle public (et le notre !), c'est bel et bien les joueurs qui auront les clés du camion et seront chargés de le conduire à bon port.
Si la réussite fuit les Nîmois depuis quelques temps, c'est que la demoiselle est capricieuse et qu'elle aurait souvent tendance à se ranger du côté du plus fort. Et, comme sa collègue la victoire, à s'offrir à celui qui la désire le plus... Et si du côté nîmois (5e) on n'en est pas encore à avoir recours aux incantations ni à se morfondre, il va bien falloir changer quelque chose.
Et c'est certainement là que le bât blesse. Moins concernée, moins attentive, moins solidaire et altruiste, la Green team redevient une équipe banale. Heureusement, en dépit d'une maladresse insigne -que l'on veut voir comme un accident- lors de sa dernière sortie synonyme de défaite chez les voisins Aixois (29-23), l'équipe de Franck Maurice semble toutefois avoir retrouvé un peu de ses vertus combattantes. De celles qui laissent espérer en des lendemains qui chantent et enchantent. Dès ce soir face à Saran ?
Philippe GAVILLET de PENEY
philippe@objectifgard.com
USAM-Saran. Ce soir, à 20 heures au Parnasse de Nîmes.
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