ABATTOIRS Vidéosurveillance : "Une avancée majeure" pour Françoise Dumas
Jeudi dernier, l’Assemblée nationale a voté en faveur de la proposition de loi relative au respect de l’animal en abattoir. Désormais, des caméras de surveillance seront installées dans tous les abattoirs de France. Une bonne nouvelle après le scandale des vidéos diffusées par l'association L214 notamment dans le Gard.
La semaine dernière, l'Assemblée nationale a adopté un amendement, porté par Olivier Falorni et les radicaux de gauche, sur l'installation obligatoire de caméras de surveillance dans tous les abattoirs de France à partir du 1er janvier 2018. La disposition garantit que "des caméras (seront) installées dans tous les lieux d'acheminement, d'hébergement, d'immobilisation, d'étourdissement, d'abattage et de mise à mort des animaux".
Lancée à titre expérimental à partir du 1er janvier 2018 dans tous les abattoirs français, la vidéosurveillance permettra d’améliorer la protection animale, sans pour autant constituer un nouveau moyen de pression sur les salariés ni une atteinte à leur dignité puisque les images ne pourront être visionnées que par des vétérinaires.
Par ailleurs, une mesure prévoit un droit de visite inopinée pour les parlementaires dans ces abattoirs. Pour la députée du Gard, Françoise Dumas, il s'agit d'une réelle avancée : "Le droit de visite des parlementaires vient quant à lui renforcer la légitimité de la représentation nationale en matière de contrôle des actes de maltraitance animale" et de rajouter : "Cette proposition de loi que j’ai personnellement soutenue constitue une avancée majeure en matière de protection animale tout en préservant les conditions de travail des salariés. Je continuerai donc de la défendre aux cotés de mes collègues, notamment à l’issue de la lecture du texte au Sénat."