Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 01.03.2017 - elodie-boschet - 2 min  - vu 174 fois

ALÈS États généraux : la mobilité au cœur des débats

Les participants ont travaillé par groupe hier. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Ce mardi soir, à l’espace Cazot, une quarantaine d’Alésiens était rassemblée pour le troisième atelier des États généraux du cœur de ville. La thématique portait sur la mobilité : se déplacer, accéder, stationner.

Après les ateliers sur l’état des lieux et les orientations, place aux actions ! Les États généraux du cœur de ville, initiés par la mairie pour redynamiser le centre alésien, deviennent de plus en plus concrets.  Hier soir, les participants ont planché sur de réelles propositions autour des six orientations prioritaires : améliorer l’espace en cœur de ville pour les piétons, les vélos et les personnes à mobilité réduite ; adapter le stationnement aux différents types de besoins ; mettre en place une politique incitative pour favoriser l’utilisation des parkings de structure ; étendre l’aire d’influence de la navette Ales’y ; expérimenter l’offre d’une nouvelle répartition des espaces de circulation en fonction des événements ; adapter l’offre de transports aux besoins.

Répartis sur différentes tables, les groupes débattent entre eux puis griffonnent leurs idées sur des grandes feuilles blanches. Pour le stationnement, certains pensent qu’il faut « créer un parking client gratuit pendant une heure en centre-ville », d’autres prônent « la tolérance zéro pour les stationnements anarchiques et abusifs ». Sur la question de l’amélioration de l’espace en cœur de ville, beaucoup s’accordent à dire que « des bancs de repos doivent être installés », « que le temps d’intervention des travaux sur les chaussées doit être réduit ». Les participants partagent également le même avis sur la création de nouvelles navettes : « pour la bleue, il faut prévoir un itinéraire prolongé jusqu’à la clinique Bonnefon », peut-on entendre, ou bien « une troisième navette devrait desservir le quartier de Rochebelle ».

Au bout de dix minutes, tout le monde change de groupe et de thème. Une façon de multiplier les avis et les confrontations. À la fin de l’exercice, les quarante personnes se réunissent pour mettre en partage les différentes propositions. Prochaine étape : une enquête téléphonique. Du 9 au 16 mars, 52 000 foyers seront contactés et auront la possibilité de répondre à vingt questions sur le travail mené. L’enquête bouclée, les résultats finaux seront présentés à la population lors d’une grande réunion publique, mercredi 29 mars.

Elodie Boschet

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