ALÈS Keolis : les négociations reprennent
21e jour de grève pour les chauffeurs de bus du réseau Ntecc. Alors que le dialogue était rompu depuis plusieurs jours, les négociations ont repris hier soir entre les salariés et la direction.
Après une première tentative la semaine dernière, les chauffeurs grévistes de Keolis, accompagnés de leurs représentants syndicaux, se sont à nouveau rassemblés, hier après-midi, devant l'Hôtel de ville d'Alès pour demander une entrevue avec le maire. Les salariés mécontents, par la voix d'Abdelakim Cherifi (CGT), continuent de déplorer l'attitude de leur directeur, mais aussi du Syndicat mixte des transports du bassin d'Alès, dont Max Roustan et Christophe Rivenq sont respectivement le président et le directeur général. "Le dialogue est rompu. Lors de notre dernière rencontre avec notre responsable, il nous a proposé une augmentation de 15 euros. On fait pas grève pour obtenir seulement 15 euros de plus", soupire Abdelakim Cherifi. Mais ce qui provoque également la colère des grévistes, "c'est d'avoir été imputé de dix jours de grève sur notre bulletin de salaire alors que normalement on doit négocier cela à la fin du mouvement".
Toujours aussi déterminés, la soixante-dizaine de manifestants est entrée dans le hall de la mairie pour espérer décrocher auprès de la secrétaire un entretien avec le maire. Après un aller-retour à l'étage, elle indique aux grévistes que l'édile "est en réunion". Deux heures d'attente plus tard, c'est finalement Christophe Rivenq qui descend. "Il s'est engagé à appeler la direction pour lui demander de faire des efforts et de trouver des solutions", explique Abdelakim Cherifi. En fin de journée, les représentants syndicaux ont été reçus par le responsable de Keolis Alès. Une nouvelle occasion de lister leurs revendications "qui sont aujourd'hui plus proches des souhaits du directeur", assure le délégué syndical. Ils attendent un retour dans la journée.