Ce jeudi matin, près de 400 retraités se sont rassemblés devant la sous-préfecture d'Alès pour protester contre la hausse de la CSG (+1,7).

A Alès, comme dans beaucoup de villes en France, les retraités ont répondu présent suite à l'appel à la mobilisation de neuf syndicats. Ils protestent contre la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) prévue à partir de janvier 2018. Concrètement, cette taxe passera de 6,6% à 8,3%. "C'est une perte de 204€ pour une pension de 1 000€ par mois et de 408€ pour une pension de 2 000€ par mois", calcule Alain Perrod de la FSU.

Depuis son micro, tombé en panne au milieu de son discours faute de piles (certainement un premier signe de la baisse du pouvoir d'achat), le représentant de la Fédération Syndicale Unitaire dénonce une "méthode Macron porteuse de dangers", "une extorsion de fonds doublée d'une escroquerie" ainsi que "la fin du principe de solidarité". Même son de cloche auprès de la CGT et de FO. Pour la Confédération Générale du Travail, Alain Rivron regrette tout autant cette hausse de "25% de la CSG pour les retraités qui gagnent 1 200€ ou plus. On considère un retraité comme riche à partir de 1 200€ !". Aimée Nétange-Couderc, pour Force Ouvrière, conclut :"Le gouvernement va nous mettre à zéro. On va vraiment morfler avec toutes ces ordonnances digne d'une dictature".

Tony Duret

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