Ce samedi matin, par un froid glacial, les sapeurs-pompiers ont célébré la Sainte-Barbe au centre de secours principal d'Alès.

Une cérémonie marquée par les traditionnels dépôt de gerbes, suivis d'un hommage des sapeurs-pompiers morts au feu et de plusieurs remises de médailles d'honneur pour 20, 25 et 30 ans de service effectifs. Deux pompiers ont également été distingués pour leur courage et leur dévouement, après avoir porté secours "avec calme et sang-froid" à une personne prise au piège dans son véhicule lors des intempéries de septembre 2014.

Présent ce samedi matin à Alès, le président du service départemental d'incendie et de secours (Sdis) Alexandre Pissas a souligné "l'équilibre entre professionnels et volontaires" de ce centre de secours. "J'aimerai que le modèle d'Alès s'étende sur Nîmes et Bagnols car il n'y a que cet équilibre qui pourra assurer la pérennité de notre service public", a-t-il déclaré, avant d'évoquer les projets. Trois centres de secours devraient, dans les prochaines années, sortir de terre : Alès Ouest, qui pourrait être situé à Bagard, Pont-Saint-Esprit et Nîmes. "Il faudra investir plus de 11 millions d'euros pour les construire. Heureusement, la dette du Sdis va s'amenuiser de façon importante en 2018, ce qui devrait nous permettre d'emprunter", a assuré Alexandre Pissas.

Des investissements nécessaires à l'heure où l'activité opérationnelle ne faiblit pas, en particulier sur le centre de secours d'Alès. 8 000 interventions par an, soit environ 22 par jour, sont effectuées sur le territoire alésien malgré la perte de trois communes sur son périmètre d'action : Cendras, Soustelle et Ribaute-les-Tavernes.