Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 18.08.2020 - thierry-allard - 2 min  - vu 5091 fois

BAGNOLS/CÈZE Le capitaine Perrin prend le commandement de la compagnie de gendarmerie

Le capitaine Christophe Perrin, nouveau commandant de la compagnie de gendarmerie de Bagnols (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

La compagnie de gendarmerie de Bagnols a un nouveau commandant depuis le 6 août dernier en la personne du capitaine Christophe Perrin.

Il remplace le chef d’escadron Nicolas Destriez, qui commandait la compagnie depuis 2018. Âgé de 42 ans, cet Isérois d’origine est marié et père de deux enfants. Il débute dans la gendarmerie en 2005, en rentrant à l’école de sous-officiers de Montluçon. Sa première affectation se trouve à Villard-Bonnot, dans son département de naissance, où il reste quatre ans. Il intègre ensuite l’école des officiers de Melun pendant deux ans, avant d’être affecté à la brigade de recherches d’Évry, dans l’Essonne, « où la délinquance est très présente et violente », commente-t-il.

Ce passionné de rugby atterrit ensuite dans notre région, mais à Montpellier, où il intègre la section de recherches. « J’avais en charge l’atteinte aux biens et la lutte contre les stupéfiants, retrace-t-il. Nous avons démantelé des équipes de narco-trafiquants internationales et de délinquance itinérantes nationales, des beaux dossiers », affirme le gendarme, qui arrive donc à Bagnols.

Ici, il vient commander une vaste compagnie qui s’étend sur 1 200 kilomètres carrés, du Gard rhodanien à l’Uzège. Une compagnie qui compte 134 personnels, une brigade de recherche et un PSIG sabre (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie), une brigade autonome à Laudun-l’Ardoise et trois communautés de brigades, Roquemaure/Rochefort-du-Gard, Uzès/Saint-Laurent-la-Vernède et Pont-Saint-Esprit/Cornillon.

Une compagnie actuellement renforcée, comme chaque été, par un détachement de la gendarmerie mobile de Lucé (Eure-et-Loir) de 24 hommes. « Ils sont principalement sur le maintien de l’ordre, ce qui permet d’avoir une présence plus significative sur le terrain », note le capitaine Perrin.

Trois enjeux principaux

Son nouveau territoire d’action lui rappelle son expérience iséroise : « je retrouve ici le même schéma, entre communes moyennes et petits villages », explique-t-il. Ce territoire, il le connaissait comme touriste, et de plus loin comme gendarme. « À Montpellier nous avions un oeil sur la délinquance gardoise, même s’il y a très peu de liens entre le Gard et l’Hérault pour la délinquance. »

Le capitaine Perrin sait déjà qu’il va avoir affaire à trois principaux enjeux : « les cambriolages, les trafics de stupéfiants, principalement du cannabis même si la cocaïne commence à prendre de l’ampleur, et la délinquance routière, le territoire de la compagnie étant traversé par des axes très roulants. » Des axes qui font la particularité du Gard, « qui se trouve au carrefour de zones de délinquance », estime le capitaine Perrin.

Il en va de même pour le territoire de la compagnie de Bagnols, impacté par la délinquance itinérante. Un territoire qui compte « trois bassins de délinquance, Pont-Saint-Esprit, Roquemaure et Uzès (Bagnols est en zone police, ndlr) qui n’ont que très peu de choses à voir », présente le commandant. Se rajoute également une dimension interdépartementale et inter-régionale. « C’est une des problématiques, qui demande une autre méthode de travail, avec des services de régions différentes », commente-t-il.

Pas de quoi l’effrayer : durant son passage à Montpellier, il a été amené à travailler avec ses homologues non pas d’une autre région mais d’un autre pays, l’Espagne, pour faire tomber un trafic de stupéfiants.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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