Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 28.12.2016 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 872 fois

BEAUCAIRE Gari Zoher : "Dans mon spectacle, il y a 50 % d'inattendu"

Gari Zoher. DR - Pascale Scherrer

Du 18 au 22 janvier prochain se tiendra au Parc Expo d'Avignon la 32 ème édition de Cheval Passion avec un temps fort, le gale des Crinières d'Or, scène majeure de l'art équestre en Europe. Le Beaucairois Gari Zoher figure parmi les artistes les plus attendus, révélation de l'édition de 2014. Interview.

Objectif Gard. Comment se prépare un spectacle comme le votre ?

On améliore les figures quotidiennement, on chorégraphie. D'autant plus que pour Cheval Passion, je propose une création inédite. Il y a beaucoup de nouveautés, c'est vraiment autre chose mais l’état d'esprit c'est le même. J'ai deux nouveaux chevaux très jeunes et prometteurs qui ont intégré le groupe. C'est un travail par phase, mais j'entretiens une relation quotidienne avec les chevaux, une fois que la chorégraphie est acquise on passe à la préparation physique et mentale. Pour que cela soit agréable pour eux, comme pour moi, il faut quand même que ça reste un jeu et pas que cela devienne répétitif.

OG. Vous êtes accompagnés de cinq étalons. Pouvez nous en dire plus sur eux ?

Ils sont âgés de 4 à 10 ans, ce sont des Palominos à la robe dorée de race lusitanienne. Parmi eux, il y en a un que j'ai depuis toujours et les autres seulement depuis qu'ils ont deux ans et demi. Ce sont des chevaux très sensibles et qui ont besoin de vivre dehors, en grande liberté et avec du confort, ils vivent une partir du temps en intérieur et l'autre partie en extérieur. Je travaille avec un de manière quasi-quotidienne mais avec des périodes de repos de 15 jours où ils sont calés au paddock.

OG. Quel rapport avez vous avec eux au quotidien ?

C'est difficile à expliquer avec des mots. C'est fusionnel, il y a de la compréhension, beaucoup de complicité. Oui c'est une relation exclusif, mais on peut dresser des chevaux pour d'autres personnes. Après en ce qui concerne mes chevaux, c'est un tel niveau de prévision et de complexité que je suis seul à pouvoir faire ce que je fais avec eux.

OG. Comment on sélectionne les meilleurs étalons pour ce genre de spectacle ?

En réalité, ils sont destinées dès leur naissance pour ce genre de spectacle. Mon premier métier est d'ailleurs dresseur de chevaux. Ceux là, je les ai sélectionné comme des bons pères. Après cela dépend du niveau de la performance exigée. Ce sont des chevaux "à sang chaud", de pur sang arabe, anglais et lusitanienne. C'est très important, un sang chaud réagit très vite, avant même qu'on ne le touche. Le sang froid, il a un délais de réflexion et il exécute. C'est moins brillant et éclatant mais ça peut aussi être utilisé selon la figure à réaliser. Avec ces derniers, il faut être plus juste car ils se vexent plus facilement.

OG. Quelle sont les particularités de votre spectacle ?

Dans un spectacle comme le mien, il y a 50 % d'inattendu. Quand cela arrive, on revient donc à la base, on recommence et on essaye de recréer un lien. Cinq étalons, personne ne le fait et c'est assez unique, ils exécutent des exercices complexes. Deux d'entre eux sont toujours devant moi, c'est un peu une première et j'arrive à le faire avec deux d'entre eux. Il faut aller le voir pour comprendre à quel point c'est unique.

Baptiste Manzinali

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