Suite à la nomination du député-maire du Havre au poste de Premier ministre du président Macron, la droite gardoise a vivement réagi.

Yvan Lachaud, président UDI de Nîmes Métropole : "De quoi Emmanuel Macron restera-t-il le nom ? D’une trahison misérable, ou d’une ambition démesurée ? Personne ne peut le dire aujourd’hui. En nommant Édouard Philippe à Matignon, Emmanuel Macron invente "l'auto-cohabitation"! Si je peux comprendre la volonté du nouveau Président de la République de préempter l'ensemble du paysage politique français, ce sont les candidats aux élections législatives de l'UDI et des Républicains qui resteront les plus à même de mettre en place leur projet. Encore un mois de patience, et les Français lui donneront la majorité réformatrice qu'ils attendent, celle incarnée dans le département du Gard, par Thierry Procida, Pascale Mourrut, Muriel Dherbecourt, Valérie Meunier, Léa Boyer et Richard Flandin."

Richard Flandin, candidat LR-UDI sur la 6ème circonscription du Gard : "Dans les institutions de la Ve République, le chef du gouvernement conduit la politique de la Nation. La première décision du chef de l’Etat est lourde de sens, car c’est aussi le chef de la majorité qu’il a choisi. Alors que son entourage et son parcours penchent à gauche, il a décidé de nommer un homme de droite, issu des rangs des Républicains. Dont acte. Mais personne n’est dupe, chacun sait que cette stratégie est faite, après avoir détruit le parti socialiste, pour déstabiliser le grand parti de la droite et du centre. Je ne serai pas aussi cynique que le nouveau Président de la République. Prenons-le au mot. Il veut un Premier ministre de droite et bien donnons lui une majorité de droite claire et solide au mois de juin. Au lieu des combinaisons d’arrière cuisine qui se profilent, offrons à notre pays la stabilité !"

Franck Proust, député européen et premier adjoint LR à Nîmes : "Je regrette qu’Édouard Philippe ait fait un choix aussi incohérent. Combattant il y a encore quelques semaines le programme du candidat d’En Marche, comment Édouard Philippe pourra-t-il être le leader politique d’un ensemble de candidats qui compte dans ses rangs tant d’anciens élus socialistes ? Comment va-t-il mener une campagne des élections Législatives contre les candidats de la famille politique qui lui a permis d’être élu jusqu’à présent ? (...) Nos différences avec Emmanuel Macron sont réelles sur des sujets si importants pour la France : économie, fiscalité, sécurité, immigration. (...) Je suis convaincu que les Français permettront à notre famille politique de gouverner notre pays, grâce au projet porté par François Baroin et nos 577 candidats."