Publié il y a 4 mois - Mise à jour le 13.05.2024 - Marie Meunier - 2 min  - vu 271 fois

GARD Zeroual Zeroual a porté la flamme olympique à Marseille : "C'était un moment hors du temps"

Zeroual Zeroual, qui habite Saint-Laurent-des-Arbres, a participé au relais de la flamme olympique à Marseille. 

- photo DR

Zeroual Zeroual a l'habitude de courir sur plusieurs kilomètres. Jeudi 9 mai, il a effectué seulement 200m mais avec la flamme olympique à la main, dans Marseille, sa ville de naissance. Un souvenir "incroyable" qui restera gravé dans sa mémoire.

"C'était un moment hors du temps", réagit Zeroual Zeroual. L'homme qui habite Saint-Laurent-des-Arbres et pratique la course à pied depuis 27 ans fait partie des milliers de personnes choisies pour porter la flamme olympique. La flamme est arrivée à Marseille le mercredi 8 mai, à bord du Belem. Le Gardois compte parmi les premiers relayeurs et a fait passer la torche ce jeudi 9 mai, à 9h30, au niveau du parc Borély, à Marseille, sa ville de naissance. 

Sur son segment, ils étaient 23 porteurs de la flamme. Le matin, tous ont été briefés au palais du Pharo. On leur a également remis les survêtements à porter durant le relais de la flamme. "On nous a aussi rappelé les consignes de sécurité, qu'il fallait porter la torche à droite quand on était donneur et à gauche, quand on était receveur", indique-t-il. Il a aussi été surpris du poids de la torche, une fois la cartouche de gaz insérée. "J'avais le bras droit qui tremblait", dit-il en riant. 

"J'ai dû mettre quatre minutes à faire mes 200m"

Durant cette expérience unique, Zeroual Zeroual a vu de grands noms du sport comme Tony Parker, le nageur Frédérick Bousquet, le joueur de basket Nando De Colo... Tous étaient sur le même segment que lui, qui reliait le parc Borély au palais du Pharo. Le Gardois était le deuxième des 23 relayeurs. Il se remémore : "Comme l'organisation nous le dit, c'est notre moment. On le vit comme on le souhaite. J'ai dû mettre quatre minutes à faire mes 200m. Je me suis refusé à courir, j'y suis allé tranquillement. J'avais envie de profiter. Il y avait aussi beaucoup de sollicitations car des parents étaient venus avec leurs enfants et voulaient faire des selfies avec la torche. Ça dérangeait un peu le gardien de la flamme qui donnait les consignes, mais je ne pouvais pas dire non aux enfants alors que j'étais à quelques mètres d'eux. Je voulais donner du bonheur aux gens."

Après cela, il a été ramené au palais du Pharo où attendait un parterre de journalistes du monde entier. Le comité international olympique lui a ensuite remis un anneau représentant le lien entre tous les éclaireurs. Il est depuis rentré chez lui, à Saint-Laurent-des-Arbres où il préside l'association "Saint Lau'run". Il va désormais essayer de se faufiler dans le public pour voir la flamme passer au sommet du Mont Ventoux le dimanche 19 juin. 

Marie Meunier

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