Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 12.01.2017 - elodie-boschet - 1 min  - vu 870 fois

JUSTICE Condamnée pour avoir griffé au visage l’ex de son compagnon

Le Palais de justice d'Alès. Photo DR/EB

Ambre devra effectuer des travaux d’intérêt général pour avoir griffé au visage Émeline, l’ex de son compagnon. Les faits se sont produits en avril dernier à Alès.

Les relations entre Émeline et son ex-compagnon étaient tendues depuis déjà quelques temps. Ce jour-là, Émeline décide de le suivre en voiture jusqu’à son domicile : son ex lui doit 1 000 euros et elle souhaite les récupérer. Arrivée sur place, elle est accueillie par Ambre qui se porte à sa hauteur et menace « de la défoncer ». Elle attrape le visage de sa rivale et enfonce ses ongles dedans. Les griffures sont profondes et entraînent une interruption temporaire de travail (ITT) de quinze jours.

Devant le tribunal, Ambre reconnaît « avoir perdu son sang-froid ». Mais selon elle, elle avait de bonnes raisons. « Ça faisait un an qu’elle harcelait mon petit ami. Pour la cinquantième fois, elle est venue en bas de chez lui. Au départ je voulais juste parler. J’ai abusé, je regrette mais j’aurai voulu qu’elle soit là aujourd’hui pour qu’elle reconnaisse aussi ses torts ».

Dans sa plaidoirie, l’avocat de l’accusée remet en cause les quinze jours d’ITT : « Pour deux petites griffures, il y a de quoi s’interroger ». Il invite surtout la présidente du tribunal à regarder les événements dans leur globalité. « Il ne faut pas s’arrêter aux faits. Émeline a créé cette situation par son comportement. Et Ambre a craqué », analyse-t-il. La présidente Annabelle Ledrapier ne fait pas la même analyse et condamne Ambre à 210 heures de travaux d’intérêt général.

Elodie Boschet

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