LÉGISLATIVES Le syndicaliste alésien Bernard Vire pressenti sur la 5e
Militants associatifs, syndicalistes, politiques et simples citoyens du bassin alésien, rassemblés au sein d’un « mouvement d’émancipation populaire », veulent proposer des candidats aux élections législatives sur la 4e et 5e circonscription du département.
Ils veulent faire de la politique autrement. Fini « le mythe du sauveur suprême », place au « peuple suprême ». Ce groupe de militants de divers horizons souhaite, dans cette campagne législative, bâtir son programme directement avec les citoyens. « On propose quelque chose en rupture avec les magouilles de la droite et de la gauche. Notre démarche est très démocratique », explique Guy Dejean, militant du Nouveau parti anticapitaliste et ancien candidat, il y a cinq ans, aux élections législatives.
Lancé il y a plusieurs semaines, le mouvement se construit autour d’idées phares : le Smic à 1700 euros net, l’augmentation de tous les minimas sociaux de 300 euros, la création d’un grand service public de l’énergie et de l’eau pour « cesser d’enrichir les groupes privés », l’abrogation de la loi travail, le retour à la retraite à 60 ans, etc. « On ne se considère pas comme une candidature de témoignage. On ne part pas pour perdre et il est hors de question d’envisager un désistement pour qui que ce soit », souligne Guy Dejean.
Si les candidats ne sont pas encore confirmés - du moins sur la 4e circonscription - Bernard Vire, ancien secrétaire de l’union locale CGT d’Alès, est clairement pressenti sur la 5e. Mais au-delà du nom du candidat, c’est « un groupe entier qui se présente, pas une seule personne », précisent les membres du mouvement, qui veulent plus que tout amener les citoyens « à prendre les affaires en main ».
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