LUNDI SANTÉ CHU : Une étude sur l'infarctus publiée dans une revue scientifique prestigieuse
Une étude majeure sur l'infarctus des personnes âgées, fruit d’un travail conjoint entre les Hôpitaux de Paris et le CHU de Nîmes, a été publiée dans le Lancet, une revue scientifique majeure, lui offrant une visibilité internationale.
Antarctic, tel est le nom donné à cette étude qui fait aujourd'hui la fierté du CHU de Nîmes et son investigateur principal le docteur Guillaume Cayla, également professeur des universités et praticien du service Cardiologie. Son travail vient de faire l'objet d'une publication dans le Lancet, une revue à visibilité internationale qui met ainsi en lumière le centre hospitalier Nîmois à l'international.
L'objet de l'étude porte sur l'efficacité d'un traitement antiplaquettaire simplifiée après pose de stent coronaire chez les patients âgés à haut risque. Elle s’est attachée à comparer pour la première fois chez les patients âgés de plus de 75 ans, un traitement antiplaquettaire contrôlé par une mesure de test de fonction plaquettaire et ajusté selon les résultats, à un traitement simple et unique sans nécessité pour les patients de revenir à l’hôpital pour une telle mesure.
Les résultats montrent que le traitement médical simple, sans mesure biologique supplémentaire, est parfaitement efficace. Mesurer et ajuster les traitements en fonction des tests réalisés, en plus d’être coûteux et complexe, n’apporte pas de bénéfice clinique. "Les résultats, que des analyses complémentaires viendront affiner, confirment ainsi la nécessité d’adapter la prescription de traitement antiplaquettaire à la situation clinique du patient et non à une mesure biologique. Ces résultats sont importants et devraient modifier les recommandations européennes de cardiologie sur l’intérêt des tests plaquettaires chez les patients à haut risque". commente le docteur Guillaume Cayla.
Les résultats de l’étude Antarctic ont été publiés dans le Lancet simultanément à sa présentation au congrès annuel de la Société européenne de cardiologie à Rome réunissant plus de 30 000 participants. Elle met ainsi le CHU de Nîmes et la recherche clinique française à l’honneur sur la scène internationale.