Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 08.11.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 791 fois

MARGUERITTES Le projet Zéro chômeur avance doucement mais sûrement

La mobilisation ne faiblit pas autour de la candidature de Marguerittes comme "Territoire Zéro chômeur".
À Marguerittes, le chômage longue durée sera-t-il annihilé ? (Photo CCI 30). - Picasa

On a pris l'habitude de lutter contre le chômage en usant d'outils parfois surannés. Loin des enjeux cruciaux et modernes, la pratique de cette politique est arrivée à sa fin. Avec cette expérimentation, c'est une autre voix qui est dessinée.

En effet, en réaffectant les coûts liés à la privation durable d’emploi pour aider à financer de manière pérenne des emplois, socialement utiles pour les territoires, non concurrentiels avec ceux existant localement, Marguerittes et son territoire veulent essayer d'aller plus loin.

Depuis fin 2016, dix territoires se sont ainsi lancés dans cette même démarche. Des entreprises à but d’emploi (EBE) ont été créées et ont embauché près de 900 personnes. Plus de 200 projets émergent aujourd’hui et se préparent pour entrer dans une deuxième étape de l’expérimentation. Plus de 200 parlementaires sont membres du comité de soutien à Territoire zéro chômeur longue durée.

La première grande réunion avec les partenaires de la candidature marguerittoise (Photo Anthony Maurin).

À l’initiative de la Chambre de commerce et d'industrie du Gard et soutenue par le député Philippe Berta, la commune de Marguerittes, déjà très active sur le sujet de l’emploi, s’est engagée dans la construction de sa candidature au dispositif national Territoire zéro chômeur longue durée. Rassemblant tous les acteurs sociaux et économiques du Gard, la démarche s’appuie sur une dynamique collective.

La commune de Marguerittes, dont le projet est déjà bien avancé, organisait une matinée d’atelier écriture au cours de laquelle les personnes privées d’emploi déjà impliquées dans le projet pouvaient exprimer leurs motivations et leurs attentes. La matinée fut suivie d’un déjeuner convivial avec l’ensemble des acteurs engagés dans le projet.

En mai dernier, plus de 70 personnes privées d’emploi s’étaient portées volontaires et ont été rencontrées lors d’entretiens individuels permettant de mieux cerner leurs compétences et leurs souhaits. Elles identifient actuellement les activités qui pourraient être développées par la future entreprise à but d’emploi (EBE). Habitants et entreprises ont également été rencontrés et ont fait part de leur intérêt et de leur soutien. Cet engagement de tous est un point fort pour construire un projet concerté, basé sur les besoins du territoire.

Anthony Maurin

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio