Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 25.10.2017 - veronique-palomar - 7 min  - vu 265 fois

MERCREDI CULTURE Un automne cinéma dans les Bibliothèques

le bonheur d'Alexandre Medvedkine

Azur et Asmar

Durant tout le mois de novembre, dans l’ensemble du réseau des bibliothèques de Nîmes et dans les structures partenaires de l'événement, il sera question d’utopie et de poésie à travers des images du réel et grâce à la présence de personnalités du cinéma et du spectacle. La fête du cinéma d'animation destinée à un public jeune, et le mois du film documentaire qui propose un autre regard sur le monde pour un automne intelligent et poétique …

16ème fête du Cinéma d’animation jusqu'au 9 novembre

Ces festivités accompagnent, depuis 2002, la Journée mondiale du film d’animation, célébrée le 28 octobre en hommage à Émile Reynaud, pionnier du « film » d’animation et sa première projection publique de bandes animées, à Paris, au Musée Grévin, le 28 octobre 1892. Cette année, fidèles à ce rendez-vous, les bibliothèques de Nîmes, entourées de structures proches, ont concocté un programme très animé. Avec les Berceuses à Valdegour, le Centre socioculturel et sportif Simone Veil, l’École Supérieure des Métiers Artistiques de Montpellier (ESMA), la Fédération des aveugles de France (qui fête ses 100 ans), la Maison d’arrêt de Nîmes et le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation Gard/ Lozère.

 Mercredi 25 octobre

 Centre Socio-Culturel et Sportif Simone Veil Marguerittes

Les Aventures de Pat et Mat, de Marek Benes, 2014, République Tchèque, 45 min.

Ces deux amis inséparables partagent une passion pour le bricolage. Ils déploient toute leur énergie et surtout leur imagination pour cela. Mais gare aux nombreux rebondissements ! Durée : environ 45 min .Public : Enfants dès 3 ans, accompagnés d’un parent - accès libre et gratuit dans la limite des places disponibles

14h30 Pas à pas, court-métrage d’étudiants de l’école ESMA de Montpellier. En écho au 100ème anniversaire de la Fédération des aveugles de France.De Charline Arnoux, Mylène Gapp, Léa Rubinstayn, Florian Heilig, Mélissa Roux, 2016, 5 min 04 Un aveugle englué dans le quotidien de sa vie en ville doit apprendre à s’ouvrir à l’inconnu pour gagner de l’assurance.

14h45 Projection d’un film réalisé en atelier à la Maison d’Arrêt de Nîmes sous la direction d’Eric Vanz de Godoy avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles Occitanie, dans le cadre de l’appel à projet culture/justice 2017.

Bibliothèque Carré d’Art - Jean Bousquet, Salle de conférences (-1)

15h Les terres imaginées de Wilson Dos Santons et Eric Delmotte, 2010, France, 60 min

De siècles en siècles, la vision qu’avaient les hommes de leur Terre a bien changé. Ces différentes conceptions sont explorées dans ce film : un voyage dans le temps à travers les époques, les civilisations et les cultures, des premiers jours de l’humanité aux nôtres. Peuples, civilisations, savants, explorateurs, inventeurs : leur vision de la Terre recèle des trésors d’imagination et de poésie. Public : Dès 8 ans - accès libre et gratuit dans la limite des places disponibles

Jeudi 26 octobre à 14h30 

Bibliothèque Carré d’Art - Jean Bousquet, Salle de conférences (-1)

Projection en audiodescription en écho au 100ème anniversaire de la Fédération des aveugles de France, grâce au soutien précieux de Michel Ocelot

Azur et Asmar, de Michel Ocelot, 2007, France.

Dans l’Europe médiévale, deux enfants, Azur, blond aux yeux bleus, fils de châtelain, et Asmar, brun aux yeux noirs, fils de la nourrice, ont été élevés comme deux frères. Séparés par la cruauté du monde et les préjugés, d’un bord à l’autre de la Méditerranée, ils se rejoindront dans une même quête, la recherche de la Fée des Djinns. Comme dans Kirikou, Michel Ocelot nous dispense du second degré qui règne dans le cinéma d’animation et offre un conte chatoyant et classique, véritable plaidoyer humaniste pour la tolérance. Une pure merveille. Durée : 101 min

Ateliers de découverte du cinéma d'animation « les fabuleux inventeurs » 

Des ateliers pour enfant ou adulte pour découvrir le film d'animation en compagnie de réalisateurs, s'essayer au genre et laisser courir son imagination. Pour tout savoir : bibliotheque.nimes.fr

Renseignements : 04 66 76 35 36 ou 35 02 ou 35 04 ou http://www.fete-cinema-animation.fr

18ème édition du Mois du film documentaire du 3 au 26 novembre

Baptisé les film-lucioles parce que Pasolini déplorait « la disparition des lucioles », soit le triomphe d’un système fondé sur l’obscurantisme politique et une marchandisation généralisée, entraînant, au-delà des apparences hédonistes, la fin de toute beauté. « Des films-lucioles » donnent une autre vision du monde, déplacent le regard et rendent à l’existence sa dimension poétique. Ils nous invitent à espérer, à résister et à partager les expériences d’un monde meilleur.

VENDREDI 3 NOV. Inauguration | Ciné concert 18H. Bibliothèque Carré d'Art Jean Bousquet, salle de conférence

Film : Le Bonheur

d'Alexandre Medvedkine. Mis en musique par Tom Gareil, musicien percussionniste. 1934 | 64 min.

Le pitch : Le paysan Khmyr arpente les routes à la recherche du bonheur… Comédie burlesque, trépidante et virtuose, ce film est à la croisée des registres documentaire et poétique. Alexandre Medvedkine bouleverse la trame narrative soviétique par une liberté de ton et un geste satirique extraordinaires. Avec une grande inventivité visuelle, Le Bonheur tourne en dérision les idéologies et les contraintes sociales de tous bords pour renvoyer chacun à sa propre liberté.

MARDI 7 NOV. Médiathèque Simone Weil Marguerittes. 18H30

Le film : L’Homme à la caméra

De Dziga Vertov.  1929.65 min. En présence de Jean-Noël Grando, historien du cinéma

Le pitch : Film expérimental et très novateur, L’Homme à la caméra marque une date importante dans l’histoire du cinéma documentaire. Dziga Vertov y décortique les techniques du cinéma pour mieux les donner à voir aux spectateurs. L’Homme à la caméra parcourt en toute liberté la vie quotidienne d’une grande cité soviétique tout en inventant le langage filmique.

JEUDI 9 NOV.  Bibliothèque Jean Paulhan. 17H

Film : Je suis le peuple. d' Anna Roussillon. 2014 | 111 min. En présence d’Anna Roussillon

le pitch : Dès les premières manifestations de la place Tahrir, fin janvier 2011, les caméras affluent au Caire. Anna décide de poser lasienne dans le village et dans la maison de Farraj où trône un téléviseur porteur de ces images de la colère populaire. Alors, il se met à réfléchir, à chercher à comprendre. Il devient actif, concerné par les événements de son pays, dont pourtant on ne voit quasiment aucun écho.

19H30 Le Zo /Anima

Le film : The Diggers of San Francisco 1965-1968

de Céline Deransart et Alice Gaillard 1998 | 84 min.En présence d’Alice Gaillard

Le pitch : De 1965 à 1968, les Diggers ont été au coeur du mouvement « hippy », mais eux n’entendaient pas seulement échapper au « système» : les Diggers ont cultivé avec bonheur l’art du happening subversif contre la domination de l’argent et la propriété privée.

VENDREDI 10 NOV. Bibliothèque Serre Cavalier CHU. 18H

Le film : Les Chèvres de ma mère

De Sophie Audier. 2014 | 97 min. En présence de Sophie Audier

Le pitch : Sur un plateau isolé des gorges du Verdon, Maguy fabrique depuis 40 ans du fromage de chèvres dans le respect de la nature et des animaux. Bientôt à la retraite, elle doit céder son troupeau. Elle décide alors de parrainer Anne-Sophie, une jeune agricultrice qui souhaite s’installer. Au fil des saisons, le processus de transmission s’avère être un douloureux renoncement pour l’une et un difficile apprentissage pour l’autre. Peut-on encore transmettre le goût de la liberté ?

JEUDI 16 NOV. Le Zo /Anima. 19H30 . 

Table ronde autour de la psychogéographie . En présence de Vincent Capes

En introduction de la projection de By Our Selves d’Andrew Kötting, proposée par l’association Écrans Britanniques samedi 18 novembre,Vincent Capes vous propose une approche poétique et stratégique de l’exploration urbaine, de Daniel Defoe à Alan Moore en passantpar Edgar Allan Poe et Guy Debord. Car Pascal Quignard a bien raison de nous rappeler que « nous dépendons de nos lieux bien plus que de nos proches ». Vincent Capes

VENDREDI 17 NOV.  Bibliothèque Carré d'Art Jean Bousquet, salle de conférence. 18H30. 

Le film : On est vivant

De Carmen Castillo. 2015 | 60 min. En présence de Serge Lalou, producteur du film.

Le pitch : De quoi est fait l’engagement politique aujourd’hui ? Est-il encore possible d’infléchir le cours fatal du monde ? C’est avec ces questions, dans un dialogue à la fois intime et politique avec son ami Daniel Bensaïd, philosophe et militant récemment disparu, que Carmen Castillo entreprend un voyage qui la mène vers ceux qui ont décidé de ne plus accepter le monde qu’on leur propose.Les visages rencontrés dans ce chemin dessinent ensemble un portrait de l’engagement aujourd’hui, fait de découragements ,et de défaites mais aussi d’espoirs partagés, de rêves intimes.

MARDI 21 NOV. Théâtre le Pérscope 19H .

Le film : Le Moindre geste 

En présence de François Verret, chorégraphe, artiste associé au Théâtre de Nîmes pour la saison 2017-2018

Le pitch : Le « héros » du Moindre geste, le personnage unique, est Yves, considéré en 1950 comme inéducable, irrécupérable parmi des milliers d’autres. Le seul chemin qui s’offrait à lui était l’internement dans une institution agréée pour ce genre d’interminable garderie. Pris en charge par unéducateur, Fernand Deligny, Yves devient en 1962 le personnage central d’un film tourné en deux ans. Le film est tourné dans les Cévennes là où séjournaient Yves et le petit groupe de recherche. Un film « beau comme Murnau ». Jacques Rivette

MERCREDI 22 NOV. Médiathèque Marc Bernard . 18H

Le film : School of Trust 

De Christoph Schuhmann 2015 | 65 min.  En présence d’Estelle Brun de l’association le ZO / Anima, accompagnée de Stéphane et Alexandre Giroux de l’association Palotchka.

Le pitch : Les écoles démocratiques sont basées sur le postulat que les enfants sont curieux et adorent apprendre. Ce sont eux qui décident comment, quand et ce qu’ils veulent apprendre. À la différence des écoles « classiques », ils participent aussi aux processus de décision au sein de l’école, y compris l’embauche des membres du personnel et la gestion du budget. Ce film raconte l’expérience singulière de l’École de la vallée de Sudbury au Canada.

SAMEDI 25 NOV. Bibliothèque Carré d'Art Jean Bousquet, salle de conférence 17H30

Le film : Tu crois qu’on peut parler d’autre chose que d’amour ?

De Sylvie Ballyot et Béatrice Kordon. 1999 | 40 min. En présence de Sylvie Ballyot et de Béatrice Kordon.

Le pitch : Un journal intime à deux voix, celles de Béatrice et de Sylvie, toutes deux cinéastes. Elles vivent et travaillent ensemble. Depuisplus de quatre ans, elles ont pris l’habitude de tenir un journal filmé en super 8, témoin de leur vie, de leur quotidien, de leur travail et de leur amour. « L’une fait avancer l’autre. L’une ne peut avancer sans l’autre. Et l’amour n’a pas cessé de repousser plus loin nos limites. » Sylvie Ballyot et Béatrice Kordon

DIMANCHE 26 NOV. Le Sémaphore. 11H

Le film : La Vie est à nous.

De Jean Renoir. 1936 | 62 min.  En présence de Jean-Noël Grando, historien du cinéma

Un instituteur évoque devant ses élèves les richesses de la France. Appartiennent-elles aux Français ? Non, à deux cents familles !N’y a-t-il rien à faire ? « Si, dit la voix de Renoir, il y a le Parti communiste ! » Trois histoires sont alors racontées : celle d’un ouvrier qui fait diminuer des cadences infernales, celle d’un fermier endetté, et celle d’un ingénieur au chômage.

Véronique Palomar

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