Le Nîmois Jacques Decalo s'est éteint à l'âge de 73 ans d'une longue maladie. Les personnalités politiques lui rendent hommage.

Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes : "C’est avec une infinie tristesse que j’ai appris hier soir le décès de Jacques Decalo à l'âge de 73 ans d'une longue maladie. Président-fondateur du collectif « Histoire et Mémoire », grand artisan du Devoir de Mémoire au sein de notre cité, Jacques Decalo a énormément contribué à la mise en place de la plaque commémorative installée dans la gare de Nîmes et plus récemment au Mas Boulbon. Nîmes perd une figure et un défenseur du travail incessant de Mémoire pour ne pas oublier les horreurs du XXème siècle. A sa famille et à ses proches je souhaite présenter mes plus sincères condoléances."

Franck Proust, président de Nîmes métropole : "Jacques Decalo nous a quitté en ayant consacré sa vie durant son énergie au service de l’humanité. A travers le récit des crimes de la Seconde Guerre mondiale et la mémoire de ces crimes, il commettait une œuvre salvatrice pour se détourner des écueils qui, par ignorance ou aveuglement, font basculer les Etats et les peuples dans l’inhumanité. Fasse que son œuvre soit à son tour reprise !"

Vincent Bouget, secrétaire départemental du PCF : "C’est avec une très grande tristesse que j’apprends le décès de Jacques Decalo. Président de l’association Histoire et Mémoire, il contribuait, inlassablement, depuis des années au devoir de mémoire sur la seconde guerre mondiale. Sa générosité et son immense humanité était reconnue par tous. Je n’oublierai pas son intelligence et sa bienveillance, nos conversations. Et notamment la dernière il y a quelques jours…. A Rose-Marie son épouse, Élise sa fille, Julie et Laura ses petites-filles, j’adresse mes condoléances les plus attristées."

Yvan Lachaud, élu à la Ville et à l'Agglo de Nîmes, candidat Majorité présidentielle sur la 2e circonscription : "Je me souviens de ce voyage en Israël avec lui, nous avions partagé tant de choses. C'était une si belle personne. Je perd un ami, je suis très triste."

Françoise Dumas, députée candidate Majorité présidentielle de la 1ère circonscription : "Avec la disparition de Jacques Decalo, Nîmes vient de perdre l’un de ses sages. L’humanisme chevillé au corps, il aura été parmi nous le gardien du devoir de mémoire. Avec le collectif qu’il présidait, il défendait à la fois les valeurs de la République et le souvenir de la déportation, pour que vive la flamme de l’espoir. Il avait notamment initié la pose d’une plaque commémorant les enfants juifs de Nîmes assassinés à Auschwitz par les Nazis, ainsi que l’édition de l’ouvrage d’Ella Liebermann-Shiber sur les camps de la mort, projets que j’avais soutenu dans le cadre de ma réserve parlementaire lorsque que ce dispositif était en vigueur. Dans notre époque aux repères brouillés, il témoignait inlassablement auprès des jeunes générations du fait que l'Histoire n'est pas une fatalité malgré ses tragédies, et qu'elle peut être orientée vers le respect de la dignité humaine. Je m’incline aujourd’hui devant sa mémoire en le remerciant de la permanence de son engagement qui nous oblige, tout en adressant mes plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et aux membres du Collectif Histoire et Mémoire."

Nicolas Cadène (EELV) : "C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris aujourd’hui la disparition de Jacques Decalo, président de Histoire et Mémoire. Toutes et tous, nous devrons poursuivre son action pour que, jamais, ne soient oubliées toutes les victimes, retrouvées, de la déportation et de la barbarie nazie.

Toutes mes pensées à sa famille et ses proches."