Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 04.07.2022 - anthony-maurin - 3 min  - vu 1363 fois

NÎMES Changement de cap pour la crèche Suzanne-Crémieux

Ces dispositifs de garde provisoires sont suspendus aux annonces gouvernementales. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Le conseil municipal (Photo Anthony Maurin).

Le contrat de délégation du service public pour la gestion de la crèche multi accueil Suzanne-Crémieux de la ville de Nîmes arrive à son terme le 23 août 2022. Le choix du nouveau délégataire a été réalisé.

La ville de Nîmes compte aujourd’hui cinq établissements municipaux d’accueil du jeune enfant (292 places), 11 établissements à gestion associative (431 places), un jardin d’enfants (24 places), un multi accueil en délégation de service public (60 places), un multi accueil géré par la Caisse d’allocations familiales du Gard (50 places) et des structures privées non subventionnées (240 places).

Ainsi, l’offre totale en accueil collectif pour les enfants de trois mois à six ans, est de 1 097 places. La crèche Suzanne-Crémieux a ouvert ses portes le 28 janvier 2008 dans un quartier à fort potentiel de développement (quartier Hoche-Sernam) pour pallier un manque de places récurrent sur la ville et permettre aux parents de concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale. En gestion déléguée dès son ouverture en 2008, l’établissement est actuellement géré par la Mutualité française grand sud via un contrat de délégation de service public qui arrive à expiration le 27 août prochain.

Le secteur de la petite enfance est un secteur extrêmement concurrentiel qui impose pour la collectivité la recherche du meilleur rapport coût/qualité de service optimisé. Le conseil municipal a approuvé le principe de recourir à une nouvelle délégation de service public pour l’exploitation de la crèche Suzanne-Crémieux par un contrat de type affermage d’une durée de huit ans.

Cinq candidatures ont été réceptionnées et les cinq candidats ont été admis à présenter une offre. À l’issue de l’analyse des offres finales, le choix de l’autorité habilitée à signer la convention s’est porté sur l’association IFAC qui a présenté la meilleure offre pour assurer la continuité du service public et son égal accès à l’égard des familles compte tenu des critères fixés pour cette délégation tels que l’organisation et les moyens humains mis en place pour l’exploitation du service, la qualité du projet d’établissement et les conditions financières proposées.

Dans l’opposition de Gauche, Marianne Bernède est surprise : « En tant que membre de la commission de délégation de service public, j’ai une première remarque sur son fonctionnement. Le travail de cette commission consultative se limite en effet à entériner la liste de prestataires autorisés à déposer une offre et il s’arrête là. Cette commission n’émet pas d’avis sur la pertinence ou non de l’offre des candidats. Lorsque j’ai demandé si, après la phase de négociations menées par les services et la réception des offres définitives, il y aurait une nouvelle réunion pour regarder ces offres, on m’a répondu que non, car c’est le maire qui décide. Certes, c’est ce que dit la loi. Mais la loi n’interdit pas d’aller plus loin dans la démocratie et la transparence et de s’appuyer sur cette commission en lui demandant d’examiner ces offres et d’émettre des avis argumentés, sans prendre bien sûr la décision finale. Un mot sur le choix de ce nouveau délégataire, ou plutôt sur la décision de ne pas renouveler le contrat du prestataire actuel, la Mutualité Française. Le travail effectué depuis plusieurs années par ce délégataire est en effet salué par tous, familles, salariés, partenaires. Nous espérons que ce choix ne s’est pas fait in fine sur des considérations financières, ce qui serait mal venu concernant une crèche. »

Anthony Maurin

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