Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 18.02.2022 - anthony-maurin - 2 min  - vu 607 fois

NÎMES Comment mieux prendre en charge la douleur en cancérologie ?

CHU Nîmes carémeau (Photo cabinet MBA)

CHU Nîmes carémeau (Photo CHU Carémeau)

Le CHU de Nîmes et l’Institut du cancer Avignon-Provence sont liés par une convention et poursuivent leurs efforts à l'occasion de la journée annuelle d'information sur la prise en charge hospitalière de la douleur.

Les équipes médicales du Centre d’étude et de traitement de la douleur (CETD) du CHU de Nîmes et de l’Institut du cancer Avignon Provence (ICAP) se sont engagées dans une démarche de coopération visant à apporter une réponse optimale aux patients souffrant de douleurs liées à la maladie cancéreuse et/ou à ses traitements. Une convention de coopération lie ainsi les deux établissements, depuis novembre 2021.

Ce partenariat vise à assurer le maintien de la continuité des soins notamment pour les patients bénéficiant ou pouvant bénéficier d’une analgésie par voie intrathécale. Il s’agit notamment du remplissage périodique des pompes pour perfusion analgésique intrathécale de patients pris en charge initialement par l’ICAP et déjà implantés, mais également, le cas échéant, de l’implantation même du dispositif grâce à la prise en charge du patient de l’ICAP au sein du service de neurochirurgie du CHU de Nîmes (par le Dr El Fertit).

"Ce partenariat nous lie pour la gestion de certaines douleurs sévères dans le cadre de la maladie cancéreuse, avec un avantage certain pour les patients demeurant dans le Gard rhodanien et suivis en Avignon", explique le professeur Eric Viel, chef de service du CETD. Il poursuit : "Il comprend également un deuxième volet qui concerne la participation de notre service de neurochirurgie pour l’implantation chirurgicale de ces pompes."

Plus précisément, dans le respect de leur libre choix, les patients, sous analgésie intrathécale, pris en charge par l’ICAP et dont l’état nécessiterait la réalisation d’actes, tels que principalement, la surveillance de la pompe d’analgésie intrathécale, le remplissage régulier, temportaire ou ponctuel de la pompe (en l’absence du médecin référent de l’ICAP), la titration et l’ajustement des doses à administrer, pourront se voir proposer par l’ICAP d’être pris en charge par le CETD du CHU de Nîmes.

"Les praticiens des deux établissements échangent, dans les meilleurs délais, toutes les informations de nature médicale nécessaires à la prise en charge optimale des patients", précise le Eric Viel, grâce notamment à un accès informatique facilité. Pour faciliter le relai entre les deux établissements, les pharmaciens de deux établissements s’assureront d’utiliser les mêmes préparations médicamenteuses pour les perfusions intrathécales. "Nous développons aussi nos coopérations, notamment à travers des actions de formation, d’échanges d’expériences, de présentations techniques, de séminaires communs…", conclut le professeur Viel.

Anthony Maurin

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