Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 19.09.2016 - baptiste-manzinali - 1 min  - vu 341 fois

NÎMES EN FERIA Le Napoléon, un écrin au milieu de la tempête

Le Napoléon révèle son style Second Empire. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Avec sa décoration typique du 19 ème siècle, le Napoléon nouvelle version ajoute une touche de raffinement à un centre ville qui en avait bien besoin.

Son ouverture le 1er juillet dernier avait été plutôt discrète. Niché au cœur de la ville sur le boulevard Victor Hugo, le Napoléon ne montre aucun signe ostentatoire. Quelques arbustes délimitent une modeste terrasse et cachent aussi légèrement l'intérieur, là où justement, il y a temps à apprécier. "J'aurai pu faire comme tout le monde, mettre un comptoir dehors pour attirer plus de monde. C'est un choix" explique Nicolas Bernard, patron des lieux. Lors de la dernière feria de Pentecôte, un premier essai en catimini avait été fait. Mais c'est bien lors des Vendanges que le Napoléon s'est révélé après six mois de travaux, tel qu'il était en 1845 : "On lui a rendu toute son élégance, exactement à l'identique." Ce style Second Empire avait été recouvert dans les années 50 pour des questions d'économie d'énergie. "Avec la crise du pétrole, la mode était de rabaisser les plafonds pour dépenser moins en chauffage. On disait que c'était moderne. beaucoup d'hôtels particuliers de ce type ont été massacrés pendant cette période."

À l'année, le Napoléon se veut plus jazzy, rock, ou classique. Pour créer l'ambiance, un sublime piano à queue est mis à disposition du public dans l'esprit des pianos bars. Un piano qui n'est pas non plus n'importe lequel : "Il appartenait à l'avocat Charles Bedos, célèbre pour avoir défendu des gens pendant la guerre et déporté à cause de ça. Son épouse me l'a offert pour le faire revivre."

Baptiste Manzinali

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