Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 08.06.2017 - veronique-palomar - 2 min  - vu 256 fois

NÎMES Grève Tango, "nous continuons le mouvement"

Ce matin , une cinquantaine, de grévistes de Tango attendait que leurs responsables soient reçus par la Préfecture.

Ce matin , une cinquantaine, de grévistes de Tango attendait que leurs représentants sortent d'une entrevue à la Préfecture.

Suite au mouvement de ce matin , les représentants des grévistes de Tango ont été reçus pendant 1H30 par Christophe Perrin, secrétaire de cabinet à la Préfecture. À la sortie de l'entrevue, Yohan Dauer secrétaire du comité d'entreprise de Tango nous confie: "Christophe Perrin connait bien le volet transport. Il nous a entendu et comprend la problématique. Il propose une table ronde de tous les acteurs transport". Comprenons, Nîmes Métropole, La mairie de Nîmes, la police, la gendarmerie, Keolis et bien entendu les représentants du personnel de Tango. Une proposition plutôt bien accueillie par les grévistes. Sauf que le projet de réorganisation en interne de la sécurité au sein de Tango doit être mis en place par Keolis le 1er juillet prochain

Alors le compteur tourne et les délais sont serrés, sachant que les élections en cours obligent la Préfecture à un droit de réserve dans les semaines à venir… Malgré une Préfecture coopérative et des grévistes conscients du contexte et plutôt satisfaits de s'assoir autour d'une table pour "tout mettre à plat" et arriver à une solution satisfaisante, l'entrevue ne débouche sur aucune mesure concrète. Les grévistes décident donc de "continuer le mouvement pour nourrir le volet sécurité et pour les deux autres volets" (emploi et sous- traitance).

À propos de ces derniers, Yohan Dauer parle "d'une partie de billard à trois bandes entre Keolis et Nîmes Métropole. " Et développe : "notre direction affirme "ne rien pouvoir décider sans Nîmes Métropole et Yvan Lachaud, renvoie la balle en déclarant "ne pas vouloir s'immiscer dans la vie de l'entreprise" …" Bref, on semble loin d'une issue.

Quant au volet sécurité, Yohan Dauer, fait remarquer que "lorsque toute la France, consciente de l'état d'alerte, va vers un renforcement de la sécurité, on va à rebours de la tendance en voulant diminuer les moyens…" et d'appuyer son argumentation en notant, "lorsque l'on parle de sécurité dans les transports en commun, il est aussi question de passagers". En attendant, le mouvement commencé depuis le 5 mars dernier se poursuit. Pour information, aujourd'hui, selon les représentants du personnel de Tango, plus de 85% de la flotte Tango est non roulante… Alors, tous concernés ?

Véronique Palomar

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