A travers un communiqué à la presse locale, le syndicat SUD Education Gard-Lozère dénonce l’abandon des pouvoirs publics dans le quartier nîmois de Pissevin.

"Un quartier qui est devenu un ghetto où les bus urbains sont déroutés régulièrement tant ils sont les cibles de « caillassages »" et dans le même temps "Les écoles du quartier Pissevin comptent à elles-seules plus de 1900 élèves et le collège Condorcet en compte 530. C’est le réseau d’éducation prioritaire renforcé qui accueille le plus d’élèves dans le département du Gard."

Le syndicat SUD Education Gard-Lozère rappelle que lors de la réforme de l’éducation prioritaire, il y a deux ans, "le gouvernement avait annoncé des moyens supplémentaires pour l’éducation prioritaire, où sont-ils ? Les problèmes du quartier se retrouvant dans l’enceinte des établissements scolaires comme au sein du collège Condorcet où le personnel a exercé par deux fois, un droit de retrait, le 26 septembre et le 7 octobre. Pourtant les autorités académiques ne font rien."

SUD-Education Gard Lozère dénonce "la négligence du Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale et du Recteur de l’Académie qui continuent d’exposer la santé et la sécurité des personnel-le-s"

Et de conclure en exigeant rapidement :

- le recrutement de personnels de vie scolaire en nombre suffisant pour assurer la sécurité et l’encadrement éducatif des élèves dans de bonnes conditions,

- un effectif global du collège Condorcet qui ne dépasse pas 500 élèves,

- un maximum de 15 élèves par classe,

- le recrutement de RASED maître E et G afin de permettre une prise en charge réelle des difficultés de nos élèves,

- le paiement de la prime REP+ aux AED, personnel-le-s précaires, en première ligne, et qu’ils/elles sont les seul-e-s à ne pas percevoir.