Dimanche 26 mars, à la gare de Nîmes on avait le choix entre Marcel Proust et Alphonse de Lamartine !

À 11h44, en ce jour de passage à l'heure d'été, peut-être alanguie par le soleil revenu, la grande horloge murale qui donne sur l'avenue Feuchères restait obstinément calé sur 7h44. De quoi faire inspirer les amateurs de littérature et les faire hésiter entre ''À la recherche du temps perdu" de l'homme aux Madeleines et, pour ceux plutôt versés dans la contemplation, les quelques vers tirés du Lac, "Ô temps ! suspend ton vol...", du second. Mais qu'importe au fond, si à la gare le temps joue la montre… Pourvu que les trains partent et arrivent à l'heure. Et on ne désespère pas de voir l'horloge ressusciter bientôt Proust et son 7e tome de ''À la recherche du temps perdu"" : "Le temps retrouvé" ! Patience...

Philippe GAVILLET de PENEY

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