NÎMES L'UPE s'intéresse à la Vuelta et à ses retombées
Après les péripéties de la CCI et la réélection d'Eric Giraudier à sa tête, l'UPE 30, également dirigée par Eric Giraudier, invitait l'élu aux sports de la Ville de Nîmes, Julien Plantier pour parler des retombées économiques liées à la Vuelta 2017.
Avec deux nouveaux adhérents mis en lumières par l'UPE30, la soirée commençait bien.
La première, petite mais ancienne, une entreprise vieille de 20 ans d'expérience et forte d'une cinquantaine de salariés, Logimine sévit dans le secteur de l'industrie minière et développe son marché à l'international avec des clients présents sur les cinq continents. Deux filiales sont d'ailleurs ouvertes au Canada ainsi qu'aux Philippines mais une agence, la maison mère, demeure nîmoise!
Autre pépite gardoise, DV2E, créée en février dernier par Julien Baroni à Saint-Théodorit (qui va bientôt déménager à Calvisson). Eau, environnement, déchet... Des mots qui sonnent juste et qui sont dans l'air du temps. La société propose aussi des formations destinées aux élus et agents et valorise tout ce qui peut l'être. Ingénierie ou assistance sont autant de possibilités et de réponses adaptées.
Mais venons-en aux propos principaux... La rentrée, ou plutôt les rentrées économique, sociale et sportive! "Ils se baladent dans les rues! Ils ne savent pas ce qu'est le travail!" entame Eric Giraudier, un brin dédaigneux en parlant des manifestants à loi Travail et surtout aux ordonnances suggérées par le gouvernement. "Ce qu'il faut retenir avec ces ordonnances pour les TPE et PME, c'est qu'il n'y a rien de négatif là-dedans. Il est dommage que pour les entreprises de moins de 50 salariés les choses n'aillent pas plus loin mais le dialogue social se fait au quotidien!" poursuit le président de l'UPE30. Du côté des Prud’hommes? "C'est aussi positif mais cette réforme est un premier pas vers la simplification du Code du Travail. On le voit à l'étranger, quand les freins sont levés, le taux de chômage baisse pour les pays qui sont arrivés à réformer leur travail et à s'adapter à l'internationalisation des échanges. Nous devons rester vigilants sur l'évolution des textes mais tout va dans le bon sens. N'ayez pas peur de porter la bonne parole!" ajoute Eric Giraudier.
Passons à l'invité du soir, Julien Plantier, élu adjoint délégué aux sports. Nîmes a réalisé un beau coup de communication cet été avec le départ de la grande course cycliste ibérique, la Vuelta. "Tout est parti de 2012 avec la corrida de Jose Tomas. Il a invité Javier Guillen, le directeur de la Vuelta et ce-dernier est tombé amoureux de Nîmes. Il est entré en contact avec la Mairie mais tout s'est accéléré depuis 2014 et notre réélection. Notre but était de donner envie au monde entier de venir à Nîmes et de faire savoir que nous étions en capacité d'organiser de nombreux événements de ce calibre. Nous voulions créer des liens en vue d'autres événements..." confie Julien Plantier.
Un calendrier propice à aider les commerce nîmois habituellement fermés à cette saison, l'assurance d'être vu dans 190 pays pendant au moins trois jours et surtout une certitude chiffrée du nombre de nuitées effectives grâce à la Vuelta. "Le parc hôtelier nîmois n'a pas suffi! Les premiers membres de l'organisation sont arrivés le lundi mais dès le mercredi, tout le monde devait être sur place. Du coup, 2500 personnes jusqu'au dimanche, ça fait 10000 nuitées minimum! Cela représente entre six et huit millions d'euros! On ne peut pas comparer ça avec une étape du Tour de France même s'il est plus médiatique, c'est différent mais la Vuelta obligeait ses membres à consommer sur place" affirme l'adjoint aux sports.
Nîmes n'a pas à rougir et fait désormais partie des grandes villes qui peuvent accueillir des événements d'ordre international. "On a fait mieux que Marseille et le Vélodrome! On avait 6500 personnes dans les arènes pour voir les coureurs traverser l'édifice, cela n'avait jamais été fait. ASO évoque entre 300 et 3500000 visiteurs pour la Vuelta à Nîmes. Le parcours a mis en valeur notre patrimoine et a dû donner envie de venir à Nîmes!" conclut Julien Plantier qui, en préambule, espérait que les cinq prochaines années soient plus stables que les cinq dernières pour la CCI.