À 80 ans passé de quelques semaines, voilà un octogénaire qui affiche une insolente santé ! Mardi soir, c'est en famille, en la salle du Conseil municipal de l'Hôtel de Ville de Nîmes, que le Nîmes Olympique a fêté ses quatre-vingts ans.

D'ordinaire dédiée aux délibérations, la salle du conseil, bondée comme un métro aux heures de pointe, résonnait des accents joyeux de retrouvailles entre vieux amis liés par la même passion du football et du Nîmes Olympique.

À tout seigneur, tout honneur ! c'est donc le maire, Jean-Paul Fournier, qui a ouvert la série de discours hommage à une institution sportive -et vénérée comme telle par le peuple nîmois !- portée sur les fonds baptismaux le 12 avril 1937 après avoir repris le flambeau de feu le Sporting Club Nîmois.

"Quatre-vingts ans c'est le bel âge", a souligné le premier magistrat. "L'âge de la sagesse !  Nîmes Olympique est plus qu’un club. Il appartient aux nîmois. Il est vrai qu’en tant que nîmois et supporter inconditionnel de Nîmes Olympique, j’aurais bien aimé que notre club monte cette année. Je sais que nombreux d’entre nous nourrissent de véritables regrets sur certaines rencontres… Mais nous pouvons réellement être fiers de ce que les joueurs ont accompli cette saison..."

Après une courte prise de parole du président de la section amateur du club, Gérard Di Domenico, qui évoquait la mise en place "d'un nouveau fonctionnement" dans le respect "des valeurs qui ont fait ce club", c'est le discret président directeur général du NO, Rani Assaf qui prenait la parole : "Nous devons encore professionnaliser le club pour monter en Ligue 1 et...y rester..."

En l'absence des joueurs, partis pour des vacances bien méritées, c'est le duo Di Domenico-Assaf qui recevait des mains du maire un superbe crocodile en bronze avant que le public ne soit invité à trinquer au 80 ans du NO.

Philippe GAVILLET de PENEY

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