Député du Vaucluse, Julien Aubert (3e en partant de la gauche) est le troisième candidat à la présidence du parti à venir rencontrer les militants gardois.

Déroute aux européennes oblige, le président Laurent Wauquiez a dû rendre son tablier. Aujourd’hui, trois candidats prétendent à sa succession. Les militants devront les départager le 12 octobre. Après la visite du président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, et du député de l’Yonne, Guillaume Larrivé, place cette fois au député du Vaucluse, Julien Aubert.

« Le plus important, c’est d’avoir du débat dans l’unité », insiste le secrétaire départemental Les Républicains et premier adjoint nîmois, Franck Proust. Énarque comme Guillaume Larrivé (Christian Jacob est agriculteur, ndlr), Julien Aubert n’y va pas de main morte : « Nous devons avoir des positions claires sur des sujets comme la PMA. Aujourd’hui, tout le monde joue sa partition. Si on continue comme ça, on va disparaître ! »

« Populaire et pas populiste »

Selon M. Aubert, l’UMP, « cette union de partis dans laquelle l’UDF avait pris le monopole sur les idées » est morte. « Il faut reconstruire un mouvement avec la matrice gaulliste : un État qui doit mettre son nez dans la jungle actuelle sans être étatiste. » Au menu notamment, revitaliser nos campagnes en renforçant les services publics.

« Nous devons avoir une ligne populaire et pas populiste », renchérit-il. À l’endroit des militants - l’électorat à séduire pour le scrutin du 12 septembre - le candidat propose la création du « RIM » (référendum d’initiative militant) pour permettre aux adhérents « d’imposer des sujets au siège. » Julien Aubert, le "gilet jaune" de la Droite républicaine ?

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com