PONT-ST-ESPRIT Des travaux, des travaux, des travaux !
L’adjoint aux travaux de la ville de Pont-Saint-Esprit Vincent Rousselot est un homme très occupé.
Il faut dire que beaucoup de choses restent à faire dans une ville où les investissements ont tourné au ralenti pendant trop longtemps. D’ailleurs, quand on lui demande combien de travaux sont en cours à Pont, Vincent Rousselot soupire et lâche : « j’ai arrêté de les compter. »
Ce mardi matin, l’heure était à la présentation de trois chantiers récemment achevés. D’abord celui de la rue du Maréchal de Lattre de Tassigny, derrière l’Intermarché. « Il y a eu sept semaines chantier pour tout refaire : les réseaux secs et humides, la création d’un réseau pluvial, la chaussée, la création d’un caniveau et l’éclairage public », énumère l’élu. En tout, 155 000 euros ont été investis pour cette rue.
Direction la place d’Ornano, à quelques dizaines de mètres de là. Une place qui sert depuis un moment de parking, mais plus anarchique qu’autre chose. « Avec l’ouverture de Citézen (le guichet unique de la mairie, au centre pépin, ndlr) on a anticipé la question du parking, et on a fait un marquage au sol », explique l’élu. Trente places, dont une pour les personnes à mobilité réduite, sont désormais signalisées. Ici, l’idée est plus d’informer et de rappeler qu’un parking gratuit se trouve ici que de communiquer sur le maigre montant des travaux, de 1 500 euros. D’ailleurs, des panneaux vont être installés prochainement.
Dernier chantier achevé du moment, le cimetière. En février dernier, un camion garé devant le mur d’enceinte du cimetière avait pris feu, et la violence des flammes avait endommagé fortement le mur, le revêtement, le pylône électrique ainsi et surtout que plusieurs tombes. Si la mairie ne peut rien faire concernant les tombes, la balle étant dans le camp des assureurs, elle a effectué la reprise totale du mur, de l’éclairage public et de la chaussée endommagée. « Les assurances ont tout pris à leur charge, mais on a dû lutter », raconte Vincent Rousselot. Il faut dire qu’il y en avait pour 21 500 euros, et que dans le contexte actuel, il n’y a pas de petites économies.
Thierry ALLARD