PONT-ST-ESPRIT Le projet de résidence pour personnes âgées de la Blache est lancé
C’est un lieu historique, situé route de Carsan à la sortie de Pont-Saint-Esprit, mais qui est en train de changer.
En effet, depuis le mois de mars des travaux de démolition d’un bâtiment existant, puis de construction et de réhabilitation sont en cours à Notre Dame de la Blache, que la communauté des Frères de écoles chrétiennes a vendu à l’hôpital de la ville.
« Des services nouveaux pour répondre aux besoins »
Des travaux visant à construire une résidence pour personnes âgées. Et tout en continuant à héberger la communauté des frères, « on va accueillir des personnes âgées laïques de la commune et des environs », explique le directeur de l’hôpital de Pont Daniel Desbrun. De quoi porter la capacité d’hébergement totale de 71 lits, mais pas que.
« On réfléchit également à l’aménagement des extérieurs (le parc de 24 hectares du domaine, ndlr), perçus par les spiripontains comme un lieu public, on souhaite réactiver les vergers, les jardins et le potager, et on discute pour créer une ferme pédagogique, cela amènera de la vie à la structure », poursuit le directeur de l’hôpital spiripontain.
Le maire Roger Castillon s’est quant à lui réjoui d’un projet qui allie « continuité et renouveau » mené par « un hôpital toujours dynamique qui, bien que récent, devient trop petit » et qui, via ce projet, « rendra des services nouveaux pour répondre aux besoins croissants de la population. » Des besoins pris en compte par le département, comme l’a affirmé le vice-président du Conseil départemental Christophe Serre : « en dix ans, 1 766 places ont été créées dans le Gard, à l’époque nous avions un retard, aujourd’hui nous avons une large palette d’offres. »
Le délégué territorial de l’ARS pour le Gard Claude Rols a salué la présence du parc aux alentours du site « pour permettre à nos aînés de garder un lien avec la société », avant d’avoir une pensée pour la soignante tuée dans un établissement similaire à la Blache à Montferrier-sur-Lez, dans l’Hérault.
Le projet spiripontain représente un investissement important pour l’hôpital de Pont : 7,4 millions d’euros, « financés en grande partie par l’emprunt et l’autofinancement », précise Daniel Desbrun. Le Département ne fait pas partie des financeurs, « mais nous aurons un impact dans le fonctionnement sur le prix de la journée », note Christophe Serre, un prix que le Département veillera à stabiliser à 57,80 euros par jour et ce dès l’ouverture de la résidence à la mi-2018.
Thierry ALLARD
