PONT-ST-ESPRIT "Mr Bong", le mur intelligent du Tennis club spiripontain
Il est coloré et même rigolo, avec son personnage, mais avec le nouveau mur d’entraînement du Tennis club spiripontain, situé au Clos Bon Aure, il ne faut pas s’arrêter aux apparences.
Car ce nouvel outil, inauguré samedi en présence des élus et des officiels régionaux de la fédération, est plus intelligent qu’il n’y paraît.
« Un travail d’équipe »
« Nous avons fait des zonages ciblés, qui veulent dire quelque chose, pour travailler tous les coups du tennis », explique le secrétaire du TCS Michel Dominguez, qui a eu l’idée du projet. C’est que les différentes zones du corps du personnage, « Mr Bong », servent à travailler les premiers et seconds services ou encore les passings.
Plus qu’un simple mur, il s’agit donc d’un outil technique d’entraînement pour la centaine d’adhérents du club. Et outre cet aspect, ce projet a été l’occasion de faire « un travail d’équipe », souligne la présidente du club Sabine Gentil-Pompayrac. « Ce sont nos petits licenciés qui ont peint les zones de couleur, et pour le visage nous avons organisé un concours de dessin au sein du club », poursuit la présidente. Le tout sous la houlette de l’association de jeunes graffeurs spiripontains Street Spirit du graffeur Bonheur, qui ont finalisé le mur.
« Je suis particulièrement impressionné par l’aspect artistique et l’originalité du projet », se félicitera le président de la ligue Languedoc-Roussillon de Tennis Eric Largeron, avant de saluer « les gens remarquables » du TCS.
Un projet qui a également séduit la mairie, qui a d’emblée répondu présent : « on a rénové le mur, bouché les trous et lissé la surface, puis appliqué deux couches de peinture », explique l’adjoint aux sports Jean-Noël Francisci. « Ce mur est une modeste réalisation, mais il est le symbole de ce que nous avons en projet sur l’ensemble du Clos Bon Aure », poursuivra le maire Roger Castillon, à la tête d’une équipe municipale qui mène une réflexion sur une refonte du principal site multisports de la commune.
Thierry ALLARD