S'il ne donne pas de consigne, le sénateur-maire de Nîmes votera Macron, à titre personnel, pour faire barrage au Front National.

À cinq jours du second tour de la Présidentielle, le sénateur-maire Les Républicains affiche un positionnement clair. Dimanche, il votera pour le candidat d'En Marche!. Un vote contre le FN et non d'adhésion à Emmanuel Macron. Sa décision reste fidèle à celles qu'il a prises durant toute sa carrière politique. Aux Départementales en 2015, le sarkozyste était même allé à l'encontre de la décision de son leader, en refusant d'opter pour le « ni, ni ».

Toutefois, le Républicain ne donne pas de consigne de vote à ses électeurs. Dans le Gard au premier tour, François Fillon a recueilli 17,2% des suffrages, soit un peu plus de 72 000 voix. Les électeurs qui ne sont pas encore prêts à sauter le pas, pourront voter blanc. Une autre façon d'exprimer leur désaccord, que comprend Jean-Paul Fournier : « Je sais les questions que se posent nos électeurs. Je les comprends, d’autant plus que le comportement de certains centristes prêts à participer à une coalition avec le fondateur d’En Marche ! est une forme de trahison intolérable ». On reconnaît bien là le maire de Nîmes, toujours prompt à tacler ses alliés centristes…

Dans tous les cas, le Nîmois appelle à aller voter : « de nombreux peuples luttent aujourd’hui pour obtenir le droit de vote pour lequel nos ancêtres ont versé le sang. C’est pourquoi je ne suis pas et ne serai jamais favorable à l’abstention dans un scrutin aussi majeur que l’élection Présidentielle ». Et d'appeler au combat législatif, « afin de permettre l’émergence d’une majorité nette, sans compromission ni coalition, portée par nos candidats les Républicains ».

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Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com