La question porte, cette fois, sur l'ouverture d'un dialogue entre leur candidat à la Présidentielle et les partenaires de gauche.

Retour aux urnes (électroniques) pour les écolos... Après avoir désigné en novembre le député européen Yannick Jadot comme candidat à la Présidentielle, EELV (Europe Écologie Les Verts) est à nouveau consulté. Les votants ont jusqu'à 18h, ce soir, pour dire s'ils sont favorables ou non à l’ouverture d’un dialogue entre leur candidat et les partenaires de gauche : Benoît Hamon (PS) et Jean-Luc Mélenchon (France Insoumise).

« Moi, j’ai voté oui », déclare « à titre personnel » Sibylle Jannekeyn. La Nîmoise et porte-parole régionale d'EELV estime que « la situation est unique » : « On a jamais autant parlé d’écologie ».  À l’écoute des discours des candidats de gauche, elle reconnaît que « l’écologie tient une place importante ». D’ailleurs, « Benoît Hamon reprend 80% de notre programme. (...) Et Jean-Luc Mélenchon a manifesté contre le CETA*. C’est merveilleux ! ».

« Faire gagner l’écologie »

Si elles sont autorisées par les électeurs, ces discussions ne sont pas un « blanc-sein » donné à Yannick Jadot. Le dialogue devra s’articuler autour de trois axes : « la transition énergétique avec la sortie du nucléaire programmée et progressive, la VIème République, démocratisée qui reconnaît la participation citoyenne et généralise le scrutin proportionnel et l’Europe, plus démocratique et écologique avec l’émancipation des lobbys ». Pour Sibylle Jannekeyn, les discussions sont nécessaires : « Les trois candidats de gauche doivent se mettre d’accord pour parvenir à une candidature unique et faire gagner l’écologie ».  Car aujourd’hui, la Nîmoise le déplore :« ni Emmanuel Macron, ni le Front National, ni Les Républicains ne parlent d’écologie ».

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

*L'Accord économique et commercial global (AEGC) ou Comprehensive Economic and Trade Agreement.