Après l'annonce officielle ce jeudi 6 octobre 2016 de la création d'une nouvelle structure pénitentiaire dans le Gard, à Nîmes ou Alès, Christophe Rivenq, DGS de la mairie et de l'Agglo d'Alès ainsi que Franck Proust, maire par intérim à Nîmes ont accepté de réagir dans les colonnes d'ObjectifGard.

Pour Christophe Rivenq, la ville d'Alès "est prête pour accueillir cette prison. En tant que député, Max Roustan avait déjà formulé ce vœu depuis plusieurs années. Nous disons donc pourquoi pas. Faut se rappeler qu'Alès était doté d'une prison jusqu'à la fin des années 80. Au regard de la situation de surpopulation à Nîmes, ce projet serait une bonne nouvelle".

Même son de cloche à la mairie de Nîmes qui voit d'un très bon œil cette annonce d'autant que Jean-Paul Fournier avait déjà exprimé cette demande auprès du Premier ministre en avril dernier en présentant un projet d'extension de 200 places supplémentaires. Pour Franck Proust : "Le principal c'est que ce soit dans le Gard. Nous vivons une situation d'urgence à la prison de Nîmes avec un record de France de surpopulation à hauteur de 214%. En 2012, l'ancienne majorité avait un projet de 24.000 places mais Madame Taubira l'a annulé. Aujourd'hui Manuel Valls annonce 3900 places, mieux vaut tard que jamais". Et de conclure : "Avec un taux de délits exponentiels sur le département, cette nouvelle construction serait une réelle satisfaction. Après, faut se méfier des paroles avant les actes. Quel est l'étendu de ce projet, à quelle échéance ? On peut donc dire que cette première étape est une bonne nouvelle, j'attends la seconde".