ALÈS L'usine biopharmaceutique LFB passe à la vitesse supérieure
Le groupe pharmaceutique LFB, détenu par l'État, compte quatre sites de production, dont un à Alès. Presque dix ans après sa création, l'usine prend aujourd'hui un nouveau tournant.
Capacité de production triplée, trente salariés supplémentaires d'ici quatre ans, fabrication en 2017 de médicaments innovants : l'avenir du laboratoire alésien est radieux. Tellement radieux qu'il a fallu augmenter la capacité de l'usine avec la mise en service d'une nouvelle unité, qui fait passer la surface totale de production de 150 m² à 700 m².
Ce mardi, ces nouvelles installations étaient inaugurées en présence du préfet du Gard Didier Lauga, mais aussi de représentants de la Région, du Département et de l'Agglomération d'Alès. Toutes ces structures ont participé au financement de cette extension, dont le coût total s'élève à 10 millions d'euros.
Implantée depuis 2007 dans la capitale des Cévennes, l'usine fabrique des médicaments innovants bio, à base de protéines humaines pour soigner des pathologies graves comme des leucémies, des cancers de l'ovaire ou des ganglions. Avec l'agrandissement du site, le groupe souhaite réussir son développement à l'international de manière à répondre aux standards européens et américains de la biopharmacie, condition nécessaire pour une commercialisation aux États-Unis et dans le monde entier.
A l'échelle du bassin, le président directeur général du groupe, Christian Béchon, estime que ce laboratoire est "l'exemple réussi de la reconversion industrielle d'Alès". Le PDG a d'ailleurs chaleureusement remercié Max Roustan, président de l'Agglo, "sans qui cette usine ne serait pas là".