Un père de famille de 35 ans, a été opéré trois fois depuis le 23 mars dernier, date d’un accident de la circulation survenu à hauteur du village de Sanilhac-Sagriès. Le conducteur a poursuivi sa route.

« Le choc a été d’une violence extrême. Mon client tentait une manœuvre de dépassement lorsqu’un autre conducteur l’a percuté. Une famille s’est retrouvée dans le ravin après avoir fait des tonneaux. Dans la voiture, il y avait mon client qui est aujourd’hui en fauteuil roulant, son épouse et derrière deux enfants de 5 et 9 ans, explique Maître Cédrine Raybaud.

Dans cette histoire, le pire, c’est que le conducteur incriminé a poursuivi sa route. Et comme moyen de défense, il a déclaré aux gendarmes, qu’il pensait avoir percuté une branche sur la chaussée ! « Le choc a été si violent, qu’il n’a pu que se rendre compte de l’accident, poursuit le conseil des parties civiles.

Les enfants et l’épouse du conducteur sont parvenus à sortir du véhicule par une vitre arrière. L’homme après avoir évacué de la voiture un de ses enfants, s’est écroulé à terre, avec une double fracture des pieds. Ses côtes ont été fracturées, tandis qu’il doit subir d’autres interventions chirurgicales. Son ITT est d’au moins 3 mois.

« Il s’agit d’un accident d’une gravité extrême avec un prévenu qui ne prend pas ses responsabilités. Vous avez pris la fuite, alors que vous deviez apporter une aide aux victimes, tance la représentante du Parquet de Nîmes qui réclame 6 mois de prison avec sursis et 18 mois d’interdiction de permis de conduire. Le tribunal a condamné le chauffard âgé de 62 ans, à 6 mois de prison avec sursis et 12 mois de suspension de permis.

Boris De la Cruz