Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 01.08.2017 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 288 fois

ALÈS Accusé de viol, il réitère sa demande de remise en liberté

Photo d'illustration Objectif Gard B.DLC

Il est en détention provisoire depuis plus de 2 ans et il ne cesse de vouloir sortir de prison. Un commerçant alésien de 27 ans a expliqué devant la chambre de l’instruction qu’il ne fréquenterait plus la ville d’Alès où se sont déroulées les violences physiques et les viols. Le 29 avril 2015 cet homme s’est rendu au domicile d’une connaissance. Il frappe, la jeune ouvre pensant qu’il s’agit de son petit ami. Face à elle, elle se retrouve face à un homme qu’elle connaît. Ce dernier l’aurait violée à deux reprises. « Depuis le début je dis que je l’ai frappée parce que j’avais beaucoup bu, mais je ne l’ai pas violée », affirme cet homme dont le casier judiciaire fait mention de 10 condamnations. L’instruction est close, le détenu est officiellement renvoyé devant la Cour d’Assises pour « viol aggravé ». « Si vous me permettez de sortir, j’irai vivre chez mon père à Sète, il a pris exprès pour moi un appartement là-bas. Ensuite je vais travailler, j’ai une promesse d’emploi en CDI », affirme le détenu. « Une embauche chez un membre de sa famille, nuance l’avocat général qui s’oppose à cette demande de remise en liberté avant son procès d’Assises. Dans cette affaire, il y a une victime et j’ai peur qu’elle subisse des pressions. En plus il y a une expertise psychiatrique de monsieur qui est particulièrement alarmante et qui explique qu’il a un comportement violent, qu’il ne sait pas se maîtriser et qu’il n’est pas respectueux des autres », insiste la représentante du parquet général de Nîmes qui a obtenu gain de cause… La Cour d’Appel a refusé de le placer sous contrôle judiciaire.

Boris De la Cruz

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