Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 24.04.2017 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 164 fois

ALES Le cambrioleur des boulangeries demande sa libération

Alès. EL/OG

 

Un jeune de 19 ans récemment interpellé pour une série impressionnante de cambriolages dans des petits commerces de village demande sa libération conditionnelle. Le conseiller de la Chambre de l’instruction de Nîmes, Luc Barbier, rappelle le parcours du jeune délinquant : « Vous êtes mis en examen pour 39 faits similaires de vols en bande organisée. Vous avez écumé les petits commerces et surtout les boulangeries dans le Gard, mais aussi l’Ardèche, l’Hérault et la Drôme. »

Pour demander sa libération conditionnelle pendant l’instruction de son dossier par une juge, le jeune doit donner des garanties à la Cour d’Appel. L’une des mesures les plus efficaces est de trouver du travail, histoire de prouver à la justice que la personne qui était oisive veut se réinsérer. Et là va se produire à l’audience un moment cocasse.

« Je veux repartir dans le droit chemin », déclare la main sur le cœur le cambrioleur. « Vous avez trouvé du travail ? », interroge malicieusement le magistrat. « Non pas encore », complète le mis en cause. « Et pourtant si, reprend le juge, vous nous présentez un contrat de travail, un CDI en plus », poursuit le magistrat devant la tête incrédule du mis en examen. Il ne sait pas que sa tante qui a une société de nettoyage lui propose un peu de boulot pour justifier sa demande de remise en liberté. « En fait si je comprends bien vous avez trouvé de travail à l’insu de votre plein gré. Vous n’êtes même pas au courant de l’embauche à votre profit », glisse le conseiller Barbier. Devant un tel scénario, la Cour d’Appel a rejeté la demande de remise en liberté.

Boris De la Cruz

Boris De la Cruz

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